Petites notes de campagne : Alduy-Bourquin, les derniers soubresauts ?

 

Lorsqu’on passe ses journées sur le terrain, on voit tout et on entend tout. Il en ressort que nos deux lascars tireraient des ficelles inavouables dans le dos de leurs candidats respectifs.

Leur stratégie serait simple :

  • pour l’un, ce serait : « Après moi, le déluge »
  • pour l’autre, ce serait : « Après le déluge, c’est pour moi »

Ainsi, après nos « Rencontres de Cassanyes » dimanche en fin de matinée, et alors que nous faisions le tour du quartier Saint Jacques, mon attention a été attirée par l’étrange comportement de certains « chefs » gitans, fidèles parmi les fidèles, et piliers du clientélisme Alduy : l’un d’entre eux, Nick, que j’ai pourtant mille fois (si ce n’est plus) « sorti » des bureaux de vote de Cassanyes alors qu’il faisait des allers et retours incessants pour « accompagner » des électeurs aux urnes (je l’ai même « sorti » une fois de l’isoloir !), a prétendu s’être retiré de tout. Pourtant, assis sur un banc de la place, il attendait visiblement quelque chose ou quelqu’un… C’était quelqu’un : Richard, un non gitan, qui ne cache pas s’être engagé pour l’élection de Louis Aliot.

Et c’était quelque chose aussi : Richard portait de la saucisse, des côtelettes de porc et autres viandes à griller. Et c’est vrai que depuis que j’étais sur cette Place du Puig, je sentais bien quelque chose qui brûlait : c’était la braise dans un barbecue improvisé, dans une petite rue adjacente à la Place et qui, ravivée au sèche cheveux, n’attendait que la nourriture à cuire… C’est donc notre brave Nick, « retiré des affaires », qui accompagnait alors Richard et ses viandes auprès de la famille (nombreuse) regroupée autour du foyer…

Quelques jours auparavant, j’avais assisté à la même scène à la Cité Nouveau Logis au Haut Vernet, une famille nombreuse d ‘un « chef » gitan se regroupant autour d’un barbecue tout aussi improvisé sur lequel grillait le même assortiment de viandes (…)

Descendus par les ruelles, nous repassions alors par la rue Llucia, plus calme vers 14h, et nous arrêtions discuter avec des commerçants. Ils me disaient alors leur écoeurement devant le comportement de certains prétendus militants qui « un jour tractent et vous présentent leur candidat et le lendemain passent avec des tracts et en recommandent un autre » (le candidat « inavouable »). Là encore, au Haut Vernet, la même chose se serait passée sous l’impulsion du président d’une association de harkis, dont la femme travaille au CG’66…

Stratégies inavouables ou débordements d’hommes politiques finis ne maîtrisant plus leurs propres troupes ?”.

Â