La scène a eu lieu mercredi dernier, au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Perpignan…

Pour la énième fois, à cause de Me Jean Codognès, par ailleurs candidat aux prochaines élections municipales (23 & 30 mars 2014) sous l’étiquette Europe Ecologie Les Verts (EE-LV), une affaire qui arrive à la barre du tribunal est reportée. Bien que représenté, Me Codognès absent fait demander le report du dossier.

En face, l’avocat Me Etienne Nicoleau s’impatiente. Il commence à trouver le temps long : “Cela fait plusieurs fois que cette affaire est reportée, il faudra bien la juger un jour…”.

Le président du TGI cherche une nouvelle date et propose après les élections municipales, avançant que cela serait plus prudent étant donné que Me Codognès d’ici là va être très occupé par sa campagne électorale…

Me Nicoleau remonte au créneau : “Non, je pense qu’il faudrait juger l’affaire avant, car après les élections municipales Me Codognès sera encore plus pris, puisqu’il sera maire de Perpignan !”.

Et là, un tonnerre de rires envahit le prétoire.

Comme au TGI on ne fait pas de politique, il a finalement été décidé d’examiner l’affaire au mois de mars prochain.

Si d’aventure, par manque de bol, ou sait-on jamais par un quelconque mauvais coup du sort, Me Jean Codognès n’était pas élu maire de Perpignan le 30 mars prochain – ce que bien sûr aucun Perpignanais n’ose envisager, imaginer un seul instant… – celui-ci pourrait rejoindre la programmation de Boîtaclous car, nous le confirmons à la rédaction de ouillade.eu, il a un (très) bon public, même sur les bancs du Palais de justice.