Episode 6 : En guise d’épilogue, « L’imposteur »

 

Sous ce titre, Me Jacqueline Amiel-Donat (PS), élue de l’Opposition de Gauche sur les bancs du Conseil municipal de Perpignan, nous prie d’insérer :

“En surfant sur les mécontentements des uns et des autres, le candidat Louis Aliot voudrait se vendre comme une alternative,  le « autrement » d’une classe politique discréditée dont il prétend se différencier.

Mais il ne suffit pas d’affirmer, encore faut-il que les actes correspondent aux paroles préélectorales : c’est l’objet de cette série, fondée sur des faits vérifiés et vérifiables, extraits des procès verbaux des neuf conseils municipaux auxquels le candidat Louis Aliot a participé en tant que conseiller municipal « d’opposition » après le vote de mars 2008 (n’ayant pas passé le cap du second tour en juin 2009).

 

  • Il se voudrait en dehors des petits calculs politiciens de « l’UMPS » (sic) : Après avoir voté à 93% Pour, la politique et la gestion financière menée par Jean-Paul Alduy, il bénéficie singulièrement aujourd’hui du « silence assourdissant » du candidat du PS-PC’66 : un silence bienveillant laissant augurer « un petit arrangement entre amis » pour dans six ans ?Le fait est que Louis Aliot est bien au cÅ“ur de cette « cuisine électorale » qu’il feint de dénoncer, et dont il joue avec toutes les opportunités d’alliances. 
  • Il se voudrait différent des politiciens de carrière qu’il montre du doigt : Et pourtant, il a reconnu avoir été rémunéré à 5 000 euros par mois, comme assistant parlementaire d’une députée européenne dont il partage la vie, mais n’étant ni mariés, ni pacsés, ni liés par une déclaration fiscale commune, ils ont considéré que ce flou juridique leur permettait de déjouer l’interdiction stricte du Règlement du Parlement européen.Le fait est que Louis Aliot est bien un « carriériste de la politique », de cette catégorie là qu’il dénonce et dont il a le comportement de caste en considérant que les règles, c’est pour les autres … 

Louis Aliot n’est pas l’alternative qu’il prétend représenter. Que les Perpignanais(es) écoeuré(e)s par les clientélismes de la Droite et de la Gauche locale ne se laissent pas tromper par ses faux airs et qu’ils n’oublient pas que le sous-titre de « Tartuffe », c’est « L’imposteur ».