“Le Parti de Gauche’66 n’est plus en mesure de rien clarifier…”

Sous ce titre Patrick Garcia/ co-secrétaire en congé départemental du Parti de Gauche ’66 communique :

– “Le Parti de Gauche’66 n’est plus en mesure de rien clarifier car le Parti de Gauche’66 ne se réunit plus. 

J’indique que 11 membres sur les 17 que compte la coordination départementale (qui est l’instance chargée de piloter la politique dans le département) sont soit démissionnaires soit en congé du Parti de Gauche ’66. J’indique que près de 40 militants – et non pas simplement des adhérents – ont d’ores et déjà annoncé qu’ils allaient rendre leur carte ou se mettre en congé du Parti de Gauche ’66. J’indique que plusieurs d’entre eux sont des militants historiques du Parti de Gauche ’66. De fait, 2 comités sur les 3 que comptent le département – dont celui de Perpignan, le plus important – ne se réunissent plus. J’indique enfin – à titre d’information – que Dany Benquet n’a participé à aucune réunion concernant la préparation des municipales sur les quelques 90 qui ont eu lieu depuis le mois de juin à Perpignan. En conséquence – je me permets d’indiquer que je ne comprends pas de quel chapeau, Dany Benquet – co-secrétaire départementale du PG 66 – tire ce qui serait – ou ce qui ne serait pas – la position du Parti de Gauche ’66 et de ses militants concernant Perpignan. 

Ayant participé à la majorité de ces réunions, je profite donc de ce communiqué pour informer les Perpignanaises et les Perpignanais – car ce sont eux les principaux intéressés – et de manière accessoire la co-secrétaire départementale – de la véritable teneur des discussions qui ont lieu au sein du parti qu’elle est censée représenter avec moi :

– Concernant l’invalidation de la candidature d’Axel Belliard prononcée – sans concertation – par Martine Billard (voir l’affaire de Périgueux) et relayée – sans concertation – dans un communiqué dit du Parti de Gauche’66 – lui-même écrit sans concertation… L’ensemble des militants ne comprend pas une décision qui leur impose de déserter le terrain – le mot est s’abstenir – car cela revient à les laisser sans autre alternative que d’avoir à choisir entre libéralisme d’extrême-droite ou libéralisme de droite ou libéralisme de droite du centre ou libéralisme bio ou libéralisme de droite de gauche… Selon qu’il est défendu par Louis Aliot, Jean-Marc Pujol, Clotilde Ripoull, Jean Codognès ou Jacques Cresta. Pour un camarade du Parti de Gauche ’66, s’abstenir c’est subir ! En demandant de surcroît aux citoyens de subir avec lui, c’est la désespérance qu’on lui demande d’ajouter à la désespérance. C’est la confusion qu’on lui demande d’ajouter à l’incohérence. Pas la clarté ! Car que dire d’un militant qui se battant tous les jours pour que les citoyens et leurs difficultés à vivre dignement soient pris en compte dans la vie politique – et argumentant qu’il y a une forme de révolution à faire par les urnes pour le réaliser – décide de s’abstenir dans un moment politique aussi important qu’une élection municipale ? On peut dire que c’est un âne… Même s’il est catalan. Tout le reste n’est que langue de bois ou bla bla politicien… 

– Concernant la liste conduite par Axel Belliard et que Jacqueline Amiel-Donat serait susceptible de rejoindre… Cette liste se propose de continuer le combat. Tant mieux ! À défaut d’être sous la bannière du Parti de Gauche, elle se fera à partir de ses idées. Très bien. Rien n’empêche un militant de se réclamer d’idées ou de réalisations concrètes dans lesquelles il se reconnaît, même si ceux qui s’en croient les propriétaires s’y opposent. Et rien n’empêche un militant de rassembler sur ces mêmes idées. Donc, face au rassemblement du vide qu’on voudrait pour les militants du Parti de Gauche ’66 et qui consisterait à rester à la maison en attendant les européennes, ceux-ci préfèrent prendre le risque du combat.     

Voilà pour les militants.

Quant au Front de Gauche qui représenterait l’espoir… À Perpignan, il faut le dire, il est en lambeaux. Il n’existe plus que sous la forme d’un logo sur les tracts d’un député/candidat vendu à la politique de droite de François Hollande – je parle du dénommé Jacques Cresta – et ce, du fait, de quelques responsables communistes qui comme le dit la chanson de Dutronc “L’Opportuniste” retournent toujours leur veste du bon côté.

On va le reconstruire. Mais autrement.

Fraternellement.

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