Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan.

 

Suite à l’article paru le 12 janvier sous le titre : PERPIGNAN : Clotilde Ripoull réagit à l’enquête du Figaro Magazine sur l’endettement de la ville, Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan communique :

“Comme à son habitude, Mme Ripoull se précipite sur l’article du journal FIGARO magazine pour s’ériger en donneur de leçon.

On aurait pu croire que Mme Ripoull, professeur d’économie et de gestion, ferait preuve de plus de retenue par rapport à un indicateur mis en exergue par le Figaro et pourtant particulièrement peu pertinent.

En effet, ce magazine additionne la dette par habitant de la ville et de l’ensemble des budgets de la communauté d’agglomération. Pourquoi pas, tant qu’on y est, rajouter la dette du département, de la région et même les 20.000 € par habitant de la dette nationale !

Concernant la dette de la Ville, je rappelle que les analystes financiers considèrent que la dette par habitant, même si cet indicateur est médiatique, est particulièrement peu pertinente.

C’est le délai moyen de remboursement du stock de dette qui seul permet d’apprécier si le poids de la dette fait peser un risque à une structure.

Avec un délai de 9,1 ans, Perpignan est dans la zone verte sans risque, la zone médiane orange à partir de 12 ans, la zone rouge à partir de 16 ans.

La dette de Perpignan est donc parfaitement maîtrisée et en adéquation avec la structure financière et économique de la Ville. Rappelons que la dette est nécessaire pour tout développement économique privé ou public, et que c’est la seule technique permettant de répartir le coût d’un équipement sur les générations qui utilisent cet équipement.

Concernant la dette de l’agglomération, comment accorder quelques crédits à un journaliste qui ne distingue pas un budget principal et des budgets annexes ?

C’est méconnaître que les budgets annexes s’équilibrent avec des recettes propres et sans faire appel à l’impôt du contribuable.

Derrière cette dette, il y a des actifs économiques qui génèrent des ventes foncières payées par les entreprises qui veulent investir et créer de l’emploi.

La réalité, c’est que Perpignan a investi grâce à un endettement parfaitement maîtrisé et qu’aujourd’hui grâce à cet investissement Perpignan est attractive pour les habitants (source INSEE, Perpignan 4e ville de plus de 100.000 habitants pour la croissance de sa population) et pour les entreprises (source DGCL, Perpignan 2e ville de France pour la croissance des bases de foncier bâti) et ce avec des taux de fiscalité les plus bas du Languedoc-Roussillon et un autofinancement en forte croissance qui démontre la bonne gestion.

D’ailleurs, Perpignan est la seule ville de France à se voir décerner un 19,5/20 par la Direction Générale des Finances Publiques pour sa qualité comptable”.