Clotilde Font-Gavalda.

 

A travers ce projet de réhabilitation du centre ville historique, Louis Aliot (FN) et son équipe Perpignan Ensemble souhaitent réinventer la ville : “Nous refusons de laisser mourir le centre ville et le commerce de proximité ! Notre projet de réhabilitation du centre ville historique concerne les artères suivantes : Rue des Augustins, Place des Poilus, Rue de la Fusterie, Place Rigaud… Il se réalisera par la création d’un Quartier des arts (…)”.

Ce projet Quartier des arts s’appuie sur les réflexions suivantes, révélées par Clotilde Font-Gavalda qui est à l’origine de ce rapport au sein de l’équipe Perpignan Ensemble du Rassemblement Bleu Marine :

“- Créateurs de mode, art contemporain, ébénistes, sculpteurs, graveurs, facture instrumentale, tapissiers, décorateurs, et autres spécialités artistiques sans oublier les boutiques des saveurs…

– Pour les commerçants, artistes et artisans qui seront les principaux acteurs, pour vous et pour le public, pour vos clients, votre économie, nous donnerons vie au centre-ville laissé à l’abandon.

– Nous redonnerons à notre ville Perpignan son image culturelle, son économie locale, sa place de capitale de la Catalogne Nord (…)”.

La reconquête du centre ville grâce à l’Art

Il faut réagir avant qu’il ne soit trop tard. L’ensemble de ce quartier sera réinventé et entièrement dédié à l’artisanat d’art. La reconquête du cœur de ville passe obligatoirement par la redynamisation commerciale.

L’enjeu est considérable et nécessite une profonde rénovation et réorganisation complète.

Il s’agit d’un projet réaliste et d’une opération de rénovation urbaine qui sera un trait d’union entre le passé et le futur.

La ville préemptera sur les locaux vacants et réattribuera ces boutiques remises en état à des artisans locaux, respectant un cahier des charges précis, à des loyers modiques et à fiscalité réduite”.

Définition des métiers d’Art

“Les métiers d’art représentent un savoir-faire complexe souvent long à acquérir.

On les retrouve autour d’une nomenclature définie en décembre 2003, par la SEMA Société d’Encouragement aux Métiers d’Art, depuis juin 2010, nommée INMA Institut Nationale des Métiers d’Art.

Ces techniciens sont répartis autour de 19 branches sectorielles et comprennent plus de 217  professions.

Ils se répartissent en trois grands domaines :

La création, la tradition, la restauration du patrimoine architectural et d’objets anciens et contemporains.

Ils puisent leur source dans la tradition tout en s’inspirant des technologies nouvelles.

Le projet

“Ce projet ambitieux mêle culture, tourisme, technique, économie et vie sociale. Il est entièrement dédié aux métiers reposant sur l’art, la création, la tradition et la restauration. Les acteurs seront exclusivement des artisans et des artistes et des commerçants  de proximité. Ce projet « phare » est destiné à : Redynamiser notre centre-ville et redéfinir la fonction du terme : «  rues commerçantes » ; Attirer les habitants des Pyrénées-Orientales et les touristes à la découverte de la ville (et non leur mentionner la direction des zones industrielles de la périphérie) ; Utiliser l’histoire artisanale riche en savoir-faire et notre patrimoine culturel ; Irriguer le centre-ville de part en part de façon à faire revivre les rues adjacentes où le taux de vacance commerciale est effrayant ; Favoriser l’ancrage territorial  des artistes et artisans au niveau économique par la création d’emplois, au  niveau environnemental et au niveau social ; Assurer un soutien financier temporaire aux créateurs ; Favoriser l’installation  des métiers de bouche utilisant les produits du terroir ; Installer un point d’information afin que les consommateurs puissent retrouver les professionnels sur l’ensemble du département et que PERPIGNAN retrouve sa place de capitale et devienne le tour-operator  des Pyrénées-Orientales ; Aider nos produits Catalans authentiques et notre culture à retrouver leur place auprès des boutiques des saveurs ; Inciter les consommateurs à agir et penser local ; Accompagner les restaurateurs de la ville,  dans le cadre de la nouvelle mesure  visant à mentionner sur leurs vitrines « fait maison » ; Accompagner, favoriser et encourager les vocations ; Rompre l’isolement dont souffrent beaucoup de jeunes en les intégrant dans un tissu économique local, travailler en commun avec les maisons de quartiers des jeunes, points informations jeunesses ; Créer des liens avec les organisations reconnues (Compagnons du devoir, Meilleurs ouvriers de France, Meilleurs apprentis de France) ; Travailler avec les consulaires afin de les aider en terme d’apprentissage”.

La ville s’engagera

– “Les loyers seront adaptés aux charges et les tarifs seront calculés en fonction de la situation de chacun. Les impôts et la fiscalité seront réduits au maximum pour faciliter la cession des commerces urbains dégradés. Une structure commune sera mise en place pour faciliter la gestion (comptabilité, accueil, gestion, secrétariat, accès à l’informatique…) et chacun sera accompagné dans les démarches financières et administratives lors de l’installation.

La sécurité sera assurée de façon à préserver la clientèle, les outils de travail et plus particulièrement les professionnels travaillant avec des matières précieuses.

Une politique événementielle dynamique et planifiée sera mise en place sur l’ensemble de l’année et les animations de rue seront privilégiées (organisation de nocturnes notamment l’été sur les différentes places). 

Un calendrier annuel des animations et expositions sera établi et diffusé dans tout le département et auprès des agences de voyages.

Le partenariat avec les institutions nationales en lien avec les métiers d’arts sera privilégié.

Il sera fait appel aux chantiers d’insertions  pour la réhabilitation”.

La ville exigera

“- Que l’ensemble des artistes soient immatriculé.

РQue le cahier des charges soit respect̩.

РQue les produits ne soient pas des produits customis̩s.

– Que les ateliers soient ouverts et actifs”.

“Pour que vive Perpignan, nous devons réagir vite, nous n’avons plus le temps d’attendre, il y a urgence !”, insiste Clotilde Font-Gavalda. Le Quartier des arts est une vraie chance pour reconquérir notre centre ville. Si nous avons la volonté d’agir, de redévelopper notre économie ensemble nous pouvons réussir”.

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