“La politique gouvernementale actuelle, la non-représentativité de nos élus, une crise sociale majeure qui désagrège repères, valeurs, liens sociaux, conscience politique ont indéniablement aidé à creuser les tombes de la citoyenneté et de la démocratie.

Mais l’UMP, particulièrement au niveau local, en a bien été le fossoyeur.

Au niveau national : un discours insidieux, malfaisant ( le fameux pain au chocolat de Jean-François Copé comme exemple – type ) qui, sur le long terme, modèle les idées des individus à partir d’un racisme ordinaire et banalisé.

La fraternisation RBM – UMP, incarnée par Guillaume le Démagogue Peltier ( Vice – Président de l’UMP, et représentant de la Droite Forte ) et sa logorrhée sur l’insécurité, l’immigration, la remise en cause de notre système de protection et d’assistance sociales comme unique programme, et le racolage des voix à partir de la misère humaine et sociale, la désespérance, la colère, la peur de l’avenir et l’incertitude du lendemain, un copier – coller du fonds de commerce de Jean-Marie Le Pen.

Et maintenant l’appel au ni… ni, la fusion de certaines listes de droite et le RBM pour le second tour des municipales. On avance plus à visage masqué dorénavant, ce n’est plus des porosités ou des accointances , mais bien un boulevard qui relie les deux frères.

Au niveau local : des pressions intolérables sur les employés municipaux, un clientélisme si intense qu’irresponsable, qui conduit à un 34% pour M. Aliot ( 5 % de moyenne nationale faut – il le rappeler ). Le racisme, l’insécurité au Sud et un communautarisme à outrance au Nord comme programmes si contradictoires à si peu de distance géographique, que cela indique en fait une absence de programme, si ce n’est l’élection de M. Pujol et de son clan à n’importe quel prix, même celui de se retrouver face – à – face avec son double au second tour. Ce score si élevé de 34 % est un discrédit de la politique menée par Jean-Marc Pujol, et de sa campagne, mais sans doute lui manque – t – il le sens des responsabilités et l’éthique politique, qui oblige à parier sur l’intelligence des administrés et pas sur une emprise électoraliste.

La décision courageuse de Jacques Cresta ne doit pas être la fin de l’histoire.

Toutes les forces de gauche doivent se retrouver pour soutenir les nombreux Perpignanais qui vont, quelque soit le prochain résultat, souffrir de la politique municipale qui sera mise en place.

Elle devra veiller aux fruits gâtés qui naitront de la consanguinité de notre futur conseil municipal, et inventer pour les 6 ans à venir les nouvelles formes d’investissement de l’espace politique”.