Ce soir, à l’issue de sa cérémonie aux forces vives du département, Jean-Paul Alduy (UDI), président de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération, a rencontré les média pour, en quelque sorte, légender sa sortie : “Après 20 ans, le temps est venu de transmettre le flambeau aux nouvelles générations. J’ai donné 20 ans de ma vie à cette ville puis à cette agglomération (…)”.

ouillade.eu a été le seul média à pronostiquer ce retrait de la vie politique locale, depuis plusieurs mois déjà, le confirmant même dès lundi dernier…

Jean-Paul Alduy, tout en “descendant de l’estrade politique pour devenir un citoyen de base”, n’a pas pour autant dit son dernier mot et compte bien s’investir d’une façon ou d’une autre dans le débat des prochaines élections municipales, revendiquant haut et fort comme à l’accoutumée sa légendaire liberté de parole qui a toujours secoué le microcosme perpignanais : “Je garderai cette liberté de parole, j’entends bien en user et en abuser, d’ores et déjà certains peuvent s’en inquiéter (…)”.

Qui Jean-Paul Alduy vise-t-il à travers ces propos ? Certainement, à n’en pas douter même, le Front National et ses velléités locales de plus en plus affirmées pour l’emporter… Egalement celles et ceux qui l’ont sali (et blessé) lors de l’affaire dite “à la chaussette” (l’un de ses supporters avait été pris avec des bulletins dans ses chaussettes le jour du scrutin…) et qui pourraient se retrouver demain sur la liste du maire sortant, Jean-Marc Pujol (UMP), candidat à sa propre succession les 23 et 30 mars prochains. Pourtant, ce dernier, jusqu’à ce soir encore, lui renouvelait une place de 1er adjoint à ses côtés.