COMMUNIQUé DE PRESSE :

“Clotilde Ripoull demande depuis plus d’un mois à Jean-Marc Pujol de rendre public le nombre d’emplois contractuels signés par la mairie ces 12 derniers mois.

Pressé de répondre, Jean-Marc Pujol a été dans l’obligation de réagir. En réalité, il a simplement feinté. Il a assuré devant les journalistes du Journal local qu’il apporterait une réponse avant le 14 mars : « Je dévoilerai d’ailleurs avant la fin de la semaine les chiffres complets des embauches sur l’année. » avait promis M. Pujol. En réalité il n’a apporté aucune information à la presse. C’est le premier mensonge de M. Pujol, avant même le premier tour…

Pourquoi M. Pujol s’enferme-t-il dans ce refus de communiquer ? Parce qu’avouer qu’il a embauché massivement des contractuels avant et pendant les élections, c’est reconnaître qu’il utilise les moyens de la mairie pour appuyer sa candidature. Pour s’assurer du vote de personnes en recherche d’emploi dans une ville où le nombre de chômeurs frôle les 20% ?

L’annonce transformerait Jean-Marc Pujol, le « Cost killer » en « serial embaucheur ». L’homme qui multiplie les contrats municipaux de courte durée durant la campagne. Tout cela aux frais des Perpignanaises et des Perpignanais !

Après avoir clamé qu’il avait fait baisser les effectifs des fonctionnaires municipaux, M. Pujol se saborderait en rendant public le nombre d’embauches contractuelles qu’il a autorisées. Cela ferait l’effet d’une bombe.

Pour Clotilde Ripoull, il est encore temps que M. Pujol reconnaisse la vérité. Encore temps que les médias lui demandent, lui réclament les chiffres exacts des embauches à la mairie. Mais à 4 jours des municipales, ces chiffres confidentiels M. Pujol se gardera bien de les donner…”.