“Les Perpignanaises et les Perpignanais ont choisi la voie de la raison en refusant de donner leur Mairie au Front National. J’accueille ce choix avec soulagement mais sans aucun enthousiasme. Monsieur Pujol est élu pour six ans durant lesquels il devra changer de politique afin de répondre enfin aux graves problèmes qui gangrènent notre ville, notamment la pénurie d’emplois et l’insalubrité de nombreux quartiers.

C’est parce que le bilan de Monsieur Pujol et son programme durant la campagne ne me paraissent pas de nature à apporter de réelles perspectives que son élection ne me réjouit en rien ; comme elle ne réjouit en rien la majorité des électeurs : 45% ayant voté pour le FN (soit 11% de plus qu’au premier tour) et de nombreux autres n’ayant voté Pujol que pour faire barrage à l’extrême-droite.

La gauche, dont je suis l’un des représentants, a été laminée au point d’être absente du nouveau Conseil municipal. Victime à la fois des incohérences du PS au niveau national et de guerres d’égos sur le plan local, elle n’apparaît plus comme une alternative crédible aux yeux des Perpignanaises et des Perpignanais.

Comme je l’ai souligné durant toute la campagne, il faut reconstruire la gauche perpignanaise. Passer outre nos divisions et faire nos preuves sur le terrain sont les tâches prioritaires auxquelles il faut nous attaquer dès aujourd’hui si nous voulons convaincre et agir demain”.

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