Axel Belliard.

Axel Belliard, qui devait conduire la liste du Parti de Gauche aux prochaines élections municipales (23 & 30 mars 2014) sur Perpignan, nous communique avec prière d’insérer :

“Vous avez sans doute déjà reçu un communiqué du PG’66  (signé Dany Benquet) et un autre signé Martine Billard concernant notre liste à Perpignan. Ces communiqués, rédigés sans m’en avoir informé ou même demandé mon avis, ne répondent en rien à la réalité des faits. Voici donc mon propre communiqué, en tant que tête de liste désignée, expliquant en partie les raisons de notre retrait (…). Par ailleurs, j’ai également rédigé un billet plus long et donc plus détaillé ici :  http://www.wmaker.net/pg66/Bourquin-et-ses-amis-ont-gagne-la-liste-PG-pour-Perpignan-est-invalidee_a1778.html

 

Communiqué d’Axel Belliard, tête de liste pour l’élection municipale de Perpignan 2014, concernant le retrait de la liste initiée par le Parti de Gauche :

“La liste initiée par le Parti de Gauche pour l’élection municipale de Perpignan, et que je menais, a été poignardée dans le dos, au moment même où je m’apprêtais à en déclarer l’officialisation.

Cette liste de gauche, baptisée « Place aux Perpignanais(es) ! », regroupait des citoyens convaincus que l’urgence sociale et la situation politique locales exigent de sortir définitivement des magouilles politiciennes organisées ici ou là par la droite, même quand elle se dit socialiste…

Parmi les nombreux ralliements, le plus significatif était celui de Me Jacqueline Amiel-Donat. Comme nous, l’actuelle conseillère municipale d’opposition partage la conviction qu’une véritable politique de gauche est nécessaire à Perpignan et que nous étions les seuls à pouvoir la mettre en pratique.

Notre présence et nos réelles chances d’obtenir des élus dérangeaient au plus haut point ceux qui considèrent que la politique doit servir les politiciens et non la population. Certains ont donc sorti les couteaux pour nous forcer à nous retirer. En agissant ainsi, ils ne font pas que priver Perpignan de la seule liste capable de proposer une alternative crédible. Ils ouvrent également les portes de la mairie au Front National et devront répondre de leur inconséquence.

En nous confisquant le soutien du Parti de Gauche, on tente de nous bâillonner. C’est mal connaître l’énergie qui nous anime : on ne nous fera pas taire ! Perpignan est une ville dont le tiers des habitants vit sous le seuil de pauvreté, il serait irresponsable de ne pas nous battre pour elle”.