Depuis la mi-journée, depuis que l’on sait officiellement que Jacques Cresta (PS), député et conseiller régional, a retiré sa liste de la Gauche Unie, le nombre de gens, de soutiens, qui par textos, par courriels, sur les réseaux sociaux, appellent à voter au second  pour le maire sortant, Jean-Marc Pujol (UMP), est effrayant, voire indécent, surtout quand il s’agit de personnalités locales – essentiellement issues de la vie culturelle, des “affaires” et de la politique – qui la veille encore misaient le tout pour le tout avec délectation, dans le cadre d’une triangulaire, sur la chronique d’une défaite annoncée pour le 1er magistrat…

Le genre humain est peut-être ainsi fait, mais… ce n’est pas en agissant de la sorte que le peuple de Aqui retrouvera le chemin de sa légendaire fierté catalane.

Lire, voir, entendre, les propos de certains s’avère irréaliste, tellement ceux-là même sont capables, à la vitesse d’une forte tramontane, de se retourner pour trahir les idéaux démocratiques les plus élémentaires : le droit de voter, d’exprimer, de s’exprimer… C’est à croire que les élus n’ont pas d’amis, qu’ils n’ont que des intérêts…

Jean-Marc Pujol n’a nullement besoin de tels soutiens de dernière heure, de ces individus sachant prendre de la hauteur que sous des plafonds – inutile de les citer ils se dénonceront eux-mêmes – pour assurer la sécurité et la prospérité de sa ville, Perpignan-la-Catalane.

Jean-Marc Pujol, quoi qu’on en dise et quoi qu’on en pense, a toujours affiché et affirmé ses convictions : ultime preuve en date : lorsqu’il décide de déposer sans attendre, hier en Préfecture des P-O, l’exacte même liste à la virgule près qu’il venait de présenter aux électeurs-trices perpignanais pour le 1er tour de ces élections municipales. Sans attendre les consignes de l’Appareil, des appareils, sans entrer dans le jeu puant des compromissions-négociations, etc.-etc. Sans savoir que Jacques Cresta abandonnerait son électorat en rase campagne. Sans savoir que Clotilde Ripoull l’espérerait de l’autre côté de la Têt (c’est une image)… Il l’a fait tout en (dé)montrant que l’on peut avoir un look de notaire et être rebelle dans sa conception de l’anti-système. Il est passé à l’acte quand d’autres perdaient leur temps à secouer la boîte de Pandore et rêvaient d’enfermer le maire de Perpignan entre les mains d’extrémistes incontournables, uniquement soucieux de leur intérêt si particulier… Ce sont ceux-là qui en ce moment ont l’écran tactile de leur smartphone facile.

Comme le confie un proche du maire de Perpignan : “Ils ignorent une chose : c’est que Jean-Marc Pujol a une mémoire d’éléphant. Et il n’a peur de rien, du fond de sa conscience en homme Libre. Il n’est pas dans le schéma classique de certains élus qui ne vivent que de ça, que du clientélisme, qui ont la subventionnite aiguë… Il n’est pas un intermittent de la politique !”.

Les jeunes de la nouvelle génération (et ce n’est pas un euphémisme) qui figurent sur la liste Perpignan pour tous que dirige Jean-Marc Pujol devront en prendre acte. Ils ont désormais un Chef de guerre exemplaire. Ou un exemple à suivre, s’ils préfèrent. A l’électoralisme de circonstance, il a inventé l’électroralisme. En agissant comme il vient de le faire, Jean-Marc Pujol considère les électeurs-trices comme le reflet de la volonté populaire. Tout simplement.