“La fondation IFRAP a révélé que l’absentéisme atteint près de 30 jours par an et par agent de la ville. Perpignan est, une fois encore, l’une des championnes de France (4ème ) pour ce triste record. Comme je l’ai dit à l’UPE, dans n’importe quelle entreprise ou administration, avec un tel niveau d’absences, le dirigeant serait immédiatement remplacé.

Pour moi, il y a un grave problème de gestion des ressources humaines. Le taux d’absentéisme est un symptôme évident de la démotivation des fonctionnaires dont beaucoup comprennent qu’ils n’auront jamais de promotion au mérite

M. Pujol qui d’habitude n’hésite pas à pointer l’absence des fonctionnaires municipaux, a expliqué devant les entrepreneurs que l’absentéisme était dû à « des certificats médicaux de complaisance ». Les médecins perpignanais, qui sont directement visés, ainsi que leur Ordre, apprécieront de tels propos.

« remotiver les fonctionnaires »

Une chose est claire : la méthode

ne fonctionne pas. J’ai une vision différente de l’action à mener : efficace et pragmatique. Il faut redonner confiance aux fonctionnaires municipaux, leur redonner le sens de l’action, car les Perpignanais ont des attentes légitimes.

Je prends des engagements forts à l’égard des agents municipaux :

        – veiller à l’égalité lors des promotions, à dossier et à niveau identiques. Les fonctionnaires doivent rester neutres et il faut en finir avec les promotions et les embauches politiques ;

         – garder des écarts de salaires raisonnables (à la mairie de Perpignan, ils sont trop importants aujourd’hui de 1 à plus de 4),

         – rééquilibrer la relation entre la municipalité et les directeurs qui ne sont pas là pour prendre les décisions des élus,

         – redonner un sentiment de fierté du service rendu aux Perpignanais. Par leur travail les fonctionnaires municipaux doivent être convaincus qu’ils contribuent à la bonne image de la ville, à l’accueil des administrés, à l’entretien et à la propreté des espaces publics, à la sécurité des habitants…

        – être un maire à l’écoute de tous les fonctionnaires, un maire décisionnaire et respecté, comme il l’était avant 1993 à la ville de Perpignan.

Et j’ajouterai que je m’engage à être un maire manager. C’est un enjeu essentiel : obtenir le meilleur des 2 500 fonctionnaires municipaux c’est à coup sûr donner un nouvel élan à notre ville et, en tous cas, une condition sine qua non”.

Â