Communiqué de presse F-O Pénitentiaire de Perpignan.

“Courant janvier, lors du mouvement social pénitentiaire, Olivier AMIEL, adjoint au maire de Perpignan s’est déplacé sur le domaine. Il s’est exprimé en public et a montré son attachement et son soutien aux personnels pénitentiaires de l’établissement de Perpignan.

En lien avec les syndicats pénitentiaires pendant et après le mouvement, M. AMIEL est venu le mercredi 28 février déjeuner au mess de la prison en compagnie d’une délégation du syndicat F-O Pénitentiaire, composée entre autres de MM. JENOT et TAILLEFER. Il a voulu aborder l’après mouvement avec toutes ces sanctions pécuniaires qui pleuvent sur les agents.

Un combat qu’il décrit comme légitime tant le métier est difficile et dangereux avec ces 105 agressions physiques depuis le 1er janvier sur le territoire national.

Très touché par ces sanctions, il a fait part au syndicat F-O de son écœurement. Bien conscient que certaines familles seront en difficulté financières, sachant que les diverses retenues sur salaires sont prévues pour le mois de mars.

Il est force de constater que ce soit M. AMIEL ou les représentants du personnel Force Ouvrière, que tous parlent le même langage suite à un mouvement social qui a touché l’opinion publique.

Pour F-O Pénitentiaire de Perpignan ce mouvement qui a accouché d’une souris avec la signature du syndicat qui se dit majoritaire n’a amélioré en rien les conditions de travail et de sécurité. De nombreuses avancées rédigées sur papier sont déjà mises en pratique sur le terrain.

A Perpignan, les effectifs sont appauvris, le moral des troupes est en berne. Pour F-O Pénitentiaire, il va se passer quelque chose de très grave. En trois ans nous sommes passés d’un établissement qui fonctionnait bien, à un établissement transformé en un champ de ruines par la direction.

Lundi dernier, l’alarme générale a retenti et pour cause, il manquait un détenu à l’appel de midi. Après une heure de recherche et de blocage total de l’établissement, l’énergumène a été retrouvé caché dans le bureau du médecin dans les locaux de l’infirmerie. Un tel problème ne verrait pas le jour, si on ne faisait pas face à un manque cruel d’effectifs.

A part la direction 4 sur 4, tous les autres corps de l’officier au surveillant en passant par le personnel administratif et technique sont en carence de personnel”.