En matière d’habitat à Perpignan, l’intervention publique doit rattraper un certain retard dans le centre historique, mais elle est arrivée à temps dans le quartier de la Gare, et sera en avance dans le quartier du Moulin-à-Vent.

“Véritable réussite nationale en matière de création de villes nouvelles, il est primordial aujourd’hui d’anticiper les risques de dégradation et d’éviter tout basculement de ce quartier”, affirme Olivier AMIEL, adjoint au maire de Perpignan délégué à la Politique de la Ville.

Il poursuit : “Composé essentiellement de copropriétés, la Communauté Urbaine et la ville de Perpignan souhaitent mettre en Å“uvre une stratégie spécifique pour accompagner et subventionner les copropriétaires dans la prévention de la dégradation et le financement de travaux liés aux économies d’énergie ou à l’accessibilité des immeubles pou les personnes en perte d’autonomie”. 

Et l’adjoint au maire de conclure : “C’est dans ce cadre qu’une étude approfondie est lancée avec le cabinet Urbanis et les trois syndics les plus représentatifs du quartier (Foncia, Gavalda et SIM) pour proposer rapidement des actions en matière de prévention mais également des interventions sur les immeubles avec le soutien logistique et financier de l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH)”. 

Les résultats de l’étude seront connus au printemps 2018.

Photo de la réunion avec les syndics du quartier du « Moulin-à-Vent » au siège de la communauté urbaine de Perpignan le 15 décembre 2017.