Communiqué de presse

Ligne nouvelle à Grande Vitesse (LGV) entre Montpellier et Perpignan : Bernard Fourcade, président catalan de la Chambre régionale de commerce et d’industrie (CRCI) Languedoc-Roussillon,  lance un signal d’alarme au Premier ministre socialiste, Jean-Marc Ayrault :

 

Suite aux conclusions du rapport Duron, préconisant le report à 2030 de l’essentiel des Lignes à Grande Vitesse (LGV) inscrites au Schéma national des infrastructures de transport, dont la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP), Bernard Fourcade, président de la CCI Languedoc-Roussillon a décidé de réagir, au nom de l’ensemble des CCI du Languedoc-Roussillon, en adressant ce jour, un courrier au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, faisant part de “sa consternation face à cette décision”.

 

Il y précise que “cette infrastructure est vitale pour la croissance régionale et constitue un vecteur essentiel de développement économique du Languedoc-Roussillon”. En voici quelques extraits :

 

« () Je suis conscient des difficiles arbitrages budgétaires que l’Etat doit assumer pour hiérarchiser les nombreux projets d’infrastructures de transport. Mais, hormis son intérêt stratégique pour fluidifier les trafics dans notre région à la confluence des courants d’échanges Nord-Sud et Est-Ouest, cette Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan constitue également le maillon manquant de l’Axe ferroviaire à grande vitesse du Sud-Ouest de l’Europe, projet prioritaire n°3 de la Commission Européenne.

Ce projet, qui permettrait de finaliser un axe ferroviaire de haute qualité et haute capacité entre le sud et le nord de l’Europe pour un coût modéré au regard de son importance géostratégique, bénéficie non seulement du soutien de l’ensemble des acteurs publics et privés des régions euro-méditerranéennes mais s’avère également éligible aux financements communautaires.

Sans cet aménagement stratégique, c’est le développement économique du sud de l’Europe qui se verrait irrémédiablement menacé, handicapant à long terme les capacités de croissance de notre région réduite à un simple couloir de passage à fluidité “médiocre” et, au-delà, celles de nos partenaires euro-méditerranéens. (…) ».

Ce courrier est également accompagné de la motion relative au projet de LNMP adoptée à l’unanimité lors de la réunion de Bureau de la CCI LR du 15 janvier 2013, au cours de laquelle les CCI du Languedoc-Roussillon se sont fermement exprimées pour que la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan soit non seulement maintenue en termes de programmation, conformément à ce qui était convenu à l’issue du Débat Public, mais également conçue et réalisée dans une perspective d’excellence européenne, sans que soient remises en cause les modalités souhaitées nécessaires, largement exposées et validées par l’ensemble des acteurs du territoire lors du Débat Public