Outil innovant et performant pour la sécurité des citoyens Perpignanais, technologie indispensable pour une ville moderne et sûre, Perpignan continue de déployer de nouvelles caméras de vidéo protection.

Le choix des secteurs d’implantation des caméras s’opère, en fonction notamment de la délinquance observée sur le territoire communal, au sein du Comité Restreint du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance. C’est pourquoi les centres-villes et les quartiers sensibles sont équipés en priorité.

La Ville de Perpignan est à l’initiative de toutes les installations de caméras de vidéo protection sur la voie publique. Ainsi, pour chaque nouvelle caméra, la Municipalité présente une demande qui est examinée par la commission départementale de vidéo surveillance composée de quatre  membres, dont un magistrat. Cette commission valide ainsi la demande initiale déposée par la Mairie, ou l’invalide si les motifs exposés ne lui paraissent pas suffisants.

Selon le maire, Jean-Marc Pujol (UMP), “La vidéo protection concourt fréquemment à l’identification d’auteurs de délits graves. Elle participe à l’amélioration du taux de résolution des affaires. Un officier de police judiciaire, dûment et nommément habilité par la préfecture, peut aussi venir en salle de vidéo protection pour y visionner des images en direct. Entre le centre de vidéo protection de la Police municipale et la Police nationale, les relations sont quotidiennes. La vidéo surveillance a pour principal objectif de développer un sentiment de sécurité auprès de la population, tout en respectant l’éthique républicaine. Et les résultats sont là, forts de chiffres concrets”.

UN SYSTÈME OPÉRATIONNEL  24/24 – 7/7

Le système de vidéo protection de la Police municipale fait chaque jour la preuve de son efficacité. C’est une source importante d’information pour les policiers municipaux et nationaux qui sont sur le terrain.

Au centre de vidéo protection de Perpignan, les opérateurs sont positionnés devant deux écrans de contrôle, face au mur d’images en provenance des 110 caméras actuellement positionnées dans différents secteurs clés de la ville.  Ces écrans sont regardés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 par 21 opérateurs formés, qualifiés et assermentés se relayant nuit et jours.  Ces opérateurs de vidéo protection sont de véritables professionnels de la sécurité.

Ces images peuvent être également renvoyées en temps réel vers les moniteurs de l’Hôtel de Police avenue Grande Bretagne. Conduites par un réseau de fibre optique, les images en haute résolution sont par ailleurs enregistrées pendant 14 jours et peuvent être visualisées en toute circonstance sur réquisition par la Police Nationale.

Le centre de vidéo protection est ouvert aux visites, sur demande préalable par petits groupes, demande à formuler auprès de la mairie de quartier.

DES CHIFFRES SIGNIFICATIFS

– Caméras en service à ce jour : 110

– Caméras en service d’ici fin 2012 : 124

– Objectif  pour  2014 :   150

Au cours de l’année 2011, plus de 6 309 mains courantes ont été rédigées concernant des faits de nature diverse.

En 2011 :  6 309 faits observés ont fait l’objet d’une main courante ; 125 interpellations ont pu être réalisées ; 182 réquisitions des services de police pour l’obtention d’images dans le cadre d’enquêtes ont été reçues.

QUELQUES FAITS MARQUANTS DE LA VIDÉO PROTECTION CES DERNIERS MOIS

Le 8 janvier à 0h24 rue petite la Monnaie : un individu porteur d’un sabre était aperçu au milieu d’une dizaine de personne. Avisé un équipage de la brigade anti-criminalité se rendait sur place et interpellait l’individu porteur de l’arme, deux rue plus loin.

Le 12 février à 4h08 place du pont d’en Vestit :  un individu arrache un combiné téléphonique d’une cabine publique. L’auteur des faits continue rue Foch. Le commissariat est immédiatement avisé.  Suivi grâce aux caméras il est arrêté par deux patrouilles du commissariat avec deux autres individus.

Le 20 février à 2h21 : appel de la BAC pour rechercher des individus pour agression .A 3h19 la vidéo repère les individus allées Maillol. Le commissariat est avisé et les images transmises. Sur place la BAC interpelle trois personnes à 3h54.

Le 10 mars à 4h52 place Jean Jaurès : une rixe opposant 7 personnes dont certaines armés de casques de moto et de tessons de bouteille. Le commissariat est immédiatement alerté et les images lui sont transmises en temps réel. Une patrouille interpellera 5 individus.

Le 13 novembre 2011 à 1 h place République : un groupe de 6 individus agressent des passants. Immédiatement alertée un équipage de la BAC se rend sur place et interpelle deux individus.

Le 16 décembre 2011 à 1 h 30 place Arago : deux individus armés de pieds de biche tentant manifestement de cambrioler un restaurant. La BAC alerté intervient rapidement et interpelle les deux individus.

Le 30 décembre 2011 à 2 h 30, un magasin de la rue de la Barre ayant sa vitrine brisée, un opérateur de vidéo protection constate que trois individus volent des articles en exposition. Immédiatement avisée la BAC interpelle les auteurs du vol.

Le 17 janvier 2012 à 3 h du matin, l’opérateur de vidéo protection assiste à l’agression au cutter d’un individu place du Pont d’En Vestit. Immédiatement alertée la BAC procède à l’interpellation de deux agresseurs, l’un ayant dissimulé le cutter à proximité de la scène de l’agression qui est retrouvé grâce au guidage opéré par l’opérateur vers le lieu de la cachette.

LA TECHNOLOGIE EN SUPPORT DES INCIVILITÉS ROUTIÈRES

A compter du mois d’avril 2012, la Police Municipale procédera à la verbalisation électronique pour  sanctionner les infractions au Code de la Route constatées à l’aide des caméras de vidéo protection. Le contrevenant recevra ensuite à son domicile l’avis de contravention en provenance du Centre National de Traitement de Rennes comme cela se passe avec les radars automatiques de vitesse.

Dans la même ligne d’action que les services de sécurité de l’Etat, les nouveaux outils technologiques de verbalisation électronique vont permettre de relever, dans un premier temps, toutes les infractions routières puis, dans un second temps, l’ensemble des infractions que les agents de police municipale sont habilités à verbaliser.  Le nouveau dispositif remplacera le traditionnel carnet à souche.

Ce développement s’inscrit dans une démarche d’optimisation des moyens et de sécurisation des données. 

 VERBALISATION PAR PROCèS VERBAL éLECTRONIQUE

1. Les incivilités sur les grands axes routiers :

La police municipale mettra en action dans un premier temps sur les axes à grande circulation la verbalisation par l’intermédiaire de son système de vidéo protection.  Ce dispositif déjà mis en œuvre en d’autres point du territoire national avec succès devrait permettre d’y fluidifier la circulation et particulièrement d’en faciliter la progression des  véhicules des transports en commun ; qui sont trop souvent gêné par des incivilités, de certains conducteurs n’hésitant pas à arrêter leur véhicule en pleine voie de bus pour leur commodité personnelle, en particulier sur le boulevard Clemenceau et avenue Général de Gaulle qui constituent un tronçon important du circuit du bus tram.

2. Les Infractions au code de la route :

La verbalisation électronique sera étendue ensuite à l’ensemble des Policiers Municipaux et des Agents de Surveillance de la Voie Publique qui devraient être tous équipés d’ici la fin du mois d’avril d’un appareil portatif qui leur permettra de saisir directement les caractéristiques des infractions au Code de la Route sur un écran de type smartphone.

De retour au poste, le contenu de l’appareil portatif sera déchargé sur un ordinateur qui l’enverra instantanément au Centre National de Traitement de Rennes.

Celui-ci assurera ensuite l’envoi de l’avis de contravention au domicile du contrevenant et, le cas échéant, assurera également le traitement des contestations.