Robert Vila (LR/ Les Républicains), président de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), maire de Saint-Estève et conseiller départemental des P-O, s’apprêterait à prendre une décision historique et, pour le moins, particulièrement périlleuse pour ce qu’il reste encore d’une “Agglo” fondée par Jean-Paul Alduy, alors sénateur-maire centriste de Perpignan

Selon nos sources, Robert Vila souhaiterait rompre les conventions de mutualisation liant PMM à la Ville de Perpignan : informatique, foncier, juridique…

Pour les spécialistes du sujet, “ce choix purement politique – car personne n’ignorera qu’il est lié à l’arrivée de Louis Aliot (RN) aux commandes de la mairie de Perpignan – ne repose sur aucune stratégie lisible, surtout à moins de six mois maintenant d’élections départementales et régionales, et cette décision grave de conséquences pour le fonctionnement communautaire risque de coûter très très cher au contribuable, et plus particulièrement au contribuable de PMM !”.

Toujours selon nos sources, à cette heure-ci peu de maires de PMM auraient été mis au parfum de cette décision… qui serait celle d’un homme décidément solitaire à bien des égards, dans sa manière en tout cas d’assurer la gouvernance de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole…

Prochain round qui permettra de mesurer l’atmosphère ambiante du moment : le jeudi 8 octobre 2020, avec l’installation du nouveau Conseil d’administration de l’Office Public d’Habitat Perpignan-Méditerranée. Robert Vila – comme son prédécesseur Jean-Marc Pujol à la tête de PMM – est candidat à la présidence de cet Office. Il a déjà organisé son type de gouvernance, nous dit-on, et si bien sûr il était élu (ce qui ne fait à nos yeux aucun doute), en supprimant le poste de vice-président… lequel jusqu’à présent était occupé par Fatima Dahine, conseillère régionale, ex-adjointe de la Ville de Perpignan (dans l’équipe de Jean-Marc Pujol). Encore une décision, si elle était confirmée, qui pourrait mettre de l’eau dans le gaz entre Robert Vila et Jean-Marc Pujol (ce dernier pèse toujours un groupe de 9 élus à PMM), en tout cas compliquer leurs relation tous deux pourtant membres du parti LR, sous les fenêtres du balcon occupé par le maire de Perpignan, lequel pour l’instant regarde ça de haut, plus haut encore qu’on ne le croit, tout en prévenant, selon un de ses proches, “Qu’il n’hésitera pas à descendre dans l’arène républicaine si on touche aux Perpignanais.e.s , si on continue de les mépriser en essayant de les mettre à l’écart de la gestion de PMM parce qu’ils ont élu démocratiquement Louis Aliot !”

A suivre.

 L.M.