Dès le vote de la Loi 3-DS (rien à voir avec le constructeur automobile Citroën), qui propose une nouvelle répartition des compétences voirie et tourisme, entr’autres, aujourd’hui rattachées aux intercommunalités – Communautés de Communes, d’Agglomération, Urbaine, Métropoles… -, Louis Aliot (RN/ Rassemblement National), maire de Perpignan, a adressé un courrier* à Robert Vila (LR/ Les Républicains), président de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée (PMM), par ailleurs maire de Saint-Estève et conseiller départemental

 

Dans cette missive, le Premier magistrat de la ville-archipel interpelle le président : “Vous envisagiez de “rendre” ces compétences de proximité aux communes. La Loi 3-DS semble parfaitement répondre aux évolutions que vous souhaitiez mettre en place (…)”.

Louis Aliot poursuit en soulignant que “Perpignan est favorable à un retour de la compétence voirie à la commune, PMM conservant la compétence voirie sur les seules voiries d’intérêt communautaire (…). Par ailleurs, Perpignan, station classée, souhaite également que la compétence tourisme lui soit restituée (…). Ces évolutions qui doivent se préparer, dans la perspective d’une mise en oeuvre au 1er janvier 2023, modifient sensiblement le périmètre de l’agence d’attractivité et je souhaiterais connaître les adaptations que vous envisagez d’y apporter. Je souhaiterais également que soit proposé un pacte fiscal et financier permettant de prévoir et de programmer les liens financiers entre les communes et PMM (…)”.

A ce rythme-là, l’actuel président de PMM, Robert Vila, pourrait vite se retrouver dans la position d’assumer une charge essentiellement honorifique, garant d’une institution qui aurait toute l’apparence et la réalité d’une coquille vide…

 

L.M.

 

*En date du mardi 15 février 2022.