L’idée de regrouper l’Agence de Développement Economique Pyrénées-Méditerranée Invest (ADE-PMI) et les Office de tourisme communautaire de la métropole, Perpignan-Méditerranée, “afin de leur donner plus de puissance, davantage de lisibilité et d’efficacité”, est signée Alain Ferrand (Les Républicains/ LR), 1er vice président de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), maire de Le Barcarès. C’est bien connu : l’union fait la force. Mais la désunion, parfois aussi, et dans le cas présent elle pourrait bien faire la force de Louis Aliot (Rassemblement National/ RN), maire de Perpignan et également vice-président de PMM.

Considéré comme un trublion, un empêcheur de tourner en rond, dans les rangs clairsemés de la Majorité LR aux commandes de PMM, Alain Ferrand pourrait faire les frais de ladite fusion des structures communautaires dont il est pourtant l’artisan, et ce en étant évincé de la présidence par un certain… Louis Aliot.

En effet, certains, dans ladite Majorité, confient “Que ce serait là l’occasion de faire revenir dans le jeu métropolitain la Ville de Perpignan” – Qui concentre près d’1 habitant sur 2 du territoire – alors que son maire menace d’en faire sortir son Office de tourisme. Dès lors, si ce retrait s’avérait effectif, la fusion des OT de PMM avec l’ADE-PMI s’en trouverait fortement dégradée et nécessairement obsolète.

D’autres encore, toujours au sein de l’équipe du président Robert Vila, par ailleurs maire de Saint-Estève et conseiller départemental, estiment tout simplement, même s’ils n’en partagent pas du tout les idées, “Que la présidence de cette nouvelle structure revient de fait et de droit à la Ville de Perpignan”.

A suivre.

L.M.