Jean-Marc PUJOL (LR/ Les Républicains), maire de Perpignan, président de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), aurait annoncé aux élus présents vendredi dernier à la traditionnelle conférence hebdomadaire des maires, que l’Etat lui aurait fait part dans un courrier officiel de son intention de ne plus reprendre à son compte l’emprunt souscrit – à hauteur de 70% comme cela avait été initialement prévu – par Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA), alors présidée par l’ancien sénateur-maire de Perpignan, le centriste Jean-Paul ALDUY.

Evidemment, cette décision – ou plutôt ce revirement – du Gouvernement, si elle était confirmé et donc rendue irréversible, impacterait une fois de plus le fonctionnement de la collectivité territoriale et, par ricochet, celui des collectivités locales, notamment dans les projets à venir, même si Jean-Marc PUJOL se serait montré rassurant vis-à-vis des projets en cours qui seront menés à leur terme… “Comme à son habitude, le président Jean-Marc PUJOL a fait preuve d’une sincérité exemplaire, a tenu à souligner l’un des maires présents à la Conférence. A chaque étape du fonctionnement de l’Institution il nous tient au courant, il nous associe aux décisions, aux choix. C’est également cette franchise dans son propos qui le caractérise et qui nous permet d’aller de l’avant, de résister quand cela est nécessaire, comme c’est d’ailleurs le cas aujourd’hui avec ce nouveau désengagement de l’Etat qui va asphyxier un peu plus nos communes. En tout cas, nous avons tenu à nouveau à manifester sur ce dossier notre solidarité au Président PUJOL (…)”.

Toutes les autres collectivités territoriales qui ont également souscrit un emprunt toxique à l’époque, avec des établissements bancaires situés hors de France notamment (Suisse, Luxembourg…), se retrouvent dans l’exacte  même situation.

Soulignons ici que, en France, une collectivité territoriale ne pouvant être déclarée “en faillite”, les salaires seront évidemment versés normalement, même en cas de “mise sous tutelle”.

Rappelons que, pour PMM, le montant de cet emprunt toxique s’élève aux alentours de 40 millions d’€uros.

A suivre.