Entre “Non je ne regrette rien” revisitée par une interprétation très personnelle d’Alain Ferrand, maire du Barcarès et encore 1er vice président de la communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), “Tu t’en vas” et “La Walkyrie” circulant entre les oreilles de ses meilleurs ennemis, le “Résiste” de ses encombrants amis de la dernière heure, sans oublier “La mort du cygne” inspirée par la situation des musiciens du Conservatoire Perpignan Méditerranée Montserrat-Caballé… la conférence hebdomadaire des maires de la communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), qui se tenait traditionnellement ce vendredi, 25 février 2022, en matinée, ressemblait davantage à un karaoké tectonique sur une scène de l’Electrobeach

 

Ce vendredi matin, une atmosphère des plus bizarres régnait en effet dans l’hémicycle de l’Hôtel d’Agglo, où les trente-six maires de la métropole Perpignan Méditerranée, sous la présidence de Robert Vila (LR/ Les Républicains) – par ailleurs maire de Saint-Estève et conseiller départemental -, se retrouvaient dans le cadre de leur conférence hebdomadaire.

En effet, quarante-huit heures avant sa probable destitution de son poste de 1er vice-président de PMM, Alain Ferrand est venu s’expliquer, ou plutôt se justifier, devant ses collègues communautaires, à propos de ses démêlés judiciaires.

Un moment de sentimentalité qui n’a pas fait l’unanimité, loin s’en faut, entre anecdotes et sourde oreille de certains élus, même si, lundi 28 février 2022, le maire du Barcarès pourra compter sur de nombreux – et anonymes – soutiens dans le cadre d’un vote à bulletins secrets pour savoir si, suite justement à des procédures judiciaires en cours qui le visent, les délégués métropolitains lui retirent sa 1re vice-présidence de PMM, sachant qu’ils l’ont déjà allégé de toutes ses délégations.

Certains d’entre eux ne comprennent toujours pas que, pour apaiser la situation et mettre de l’eau dans leur vin, Alain Ferrand ne démissionne pas de son propre chef… D’autres rappellent la présomption d’innocence à laquelle il a droit, comme n’importe quel citoyen.

L’ironie – ou simplement pur hasard ? -, de l’ordre du jour de ce vendredi matin a voulu qu’après cette intervention les élus passent à l’examen… du dossier concernant l’entretien des cimetières communautaires. Sans commentaires.

“Faut-il sauver le soldat Ferrand ?” : that is the question ! Politiquement s’entend, en tout cas.

 

L.M.