De source bien informée, nous apprenons que le nouveau maire de Perpignan, Louis Aliot, et son groupe de délégués consulaires – 31 au total – n’accepteront jamais “la carambouille mijotée” pour maintenir l’ancien maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol (LR/ Les Républicains), à la tête de la Délégation communautaire de l’Office Public d’Habitat Perpignan-Méditerranée (HLM)

Rappelons que c’est ce jeudi 3 septembre 2020, en fin d’après-midi, que les 88 délégués communautaires de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM) doivent se retrouver pour officialiser l’attribution des délégations : économie, mobilités (transports urbains…), tourisme, développement durable… et Office Public d’Habitat.

Bien que battu le 28 juin dernier lors des élections municipales, Jean-Marc Pujol reste délégué communautaire PMM avec huit autres de ses proches.

Dans l’entourage de Louis Aliot on est formel : “Pas question de valider ce retour de Pujol ! Les Perpignanais.e.s ont tranché, leur vote a été clair, sans ambiguïté, ils ont voulu tourner la page du tandem Pujol-Alduy, ce serait leur faire offense, injure et anti-démocratique que de faire rentrer Pujol par la fenêtre communautaire après l’avoir mis à la porte municipale !”.

Il se dit même que les 31 élus perpignanais du groupe Louis Aliot non seulement n’accepteront pas ce retour de Jean-Marc Pujol sur la scène politique, mais qu’ils sont prêts à se retirer de beaucoup de délégations pour manifester leur profonde fêlure avec la gouvernance de PMM, selon eux “incohérente et incompatible” en cas de nomination de Jean-Marc Pujol aux HLM Perpignan-Méditerranée. D’ailleurs, une conférence de presse pourrait être organisée prochainement “pour exprimer ce désaccord majeur”.

 

L.M.