“Maître Pierre Parrat sort du bois et crie au loup”

Sous ce titre, Jacques Cresta, député socialiste et conseiller régional, nous communique avec prière d’insérer :

“Cher Maître,

Je viens de lire avec attention votre plaidoirie. Laissez-moi vous dire que le jury n’est pas convaincu par vos arguments. Tout d’abord je ne savais pas que vous aviez en charge la Culture au sein de la municipalité. Ceci fait-il écho aux propos de votre maire qui évoque un remaniement au sein des délégations de l’équipe municipale.

J’aurai préféré en votre qualité d’ancien adjoint à la sécurité entendre votre avis sur la Zone de Sécurité Prioritaire instaurée sur Perpignan à la demande de Ségolène Neuville et de moi même, qui de l’aveu même du préfet est une réussite et a permis d’obtenir des résultats probants, certes avec la participation des agents de la police municipale, me rétorquerez-vous, mais surtout sous l’impulsion et la dynamique de la politique du gouvernement.

En votre qualité d’adjoint en charge de la Sécurité j’aurai souhaiter avoir votre avis, cher Maître, sur le fait que vous participiez aux groupes de travail qui luttaient contre l’habitat indigne et les marchands de sommeil  quand vous même étiez l’avocat de propriétaires indélicats qui eurent maille à partir avec la justice.

Revenons sur votre nouvelle délégation: l’Urbanisme. J’aurai préféré Maître, vous entendre sur l’affaire du Carré d’Or et pouvoir compter sur votre présence sur le terrain au contact des commerçants, comme vous l’avait demandé le directeur de cabinet du maire. Mais vous avez préféré  laisser d’autres élus, plus courageux, notamment l’adjoint en charge du commerce, Stéphane Ruel, venir affronter le mécontentement et les critiques des commerçants sur la prorogation de ce permis. Vous auriez également pu être présent lors du rendez-vous entre les commerçants et le directeur du service Urbanisme, lorsque ces derniers sont venus demander des explications.

Concernant mon travail parlementaire je vous invite à consulter les 620 questions écrites posées au gouvernement. Je ne doute pas que vous saurez comparer ce chiffre avec celui de vos collègues : les anciens parlementaires UMP. Je vous invite également à appeler comme témoin les représentants du monde de l’entreprise, des commerçants, du monde agricole, des associations… qui pourront chacun évoquer avec vous le travail réalisé dans l’intérêt de notre territoire et de sa population.

Concernant le tribunal de Perpignan mon objectif était que le projet que vous avez porté, le déplacer à Saint-Assiscle, ne voit pas le jour et que dans l’intérêt des commerçants du centre ville celui-ci reste en cÅ“ur de ville. Ce qui a été acté par la Garde des Sceaux. Je me permets de vous préciser, mais peut-être vu vos nouvelles fonctions vous ne le fréquentez pas assez, que par mon intervention un SAS de sécurité a été créé. J’aurai préféré que vous mettiez tout autant d’empressement afin d’éviter que le collège Maintenon, l’école Maso, le Centre de Formation des Apprentis ne quittent le centre ville. Je ne doute pas ainsi que vous saurez vous faire le défenseur de l’école des Beaux-Arts afin que cette dernière puisse voire le bicentenaire de sa création”.