Me Olivier Amiel, délégué régional du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), conseiller municipal d’Opposition de la Ville de Perpignan, communique :

“Révélés par le journal le journal local dans son édition du jour, la grève de la faim d’une vingtaine d’étrangers retenus à Perpignan et le drame de l’automutilation d’un de ces derniers qui s’est enfoncé un stylo dans l’œil, étaient malheureusement prévisibles.

 

Certes le Centre de rétention administrative dans notre ville que je connais en tant qu’avocat est récent et propose des conditions correctes.

 

Certes les magistrats et les fonctionnaires de police se doivent d’appliquer seulement et strictement la loi concernant le droit des étrangers.

 

Cependant, c’est l’application de cette loi par un Préfet « zélé » qui est en question, car il semble que le représentant de l’État dans notre département oublie malheureusement qu’il n’y a plus d’objectifs chiffrés concernant les expulsions du territoire et les mises en rétention. Sauf à reconnaître que le Ministère de l’Intérieur de « gauche » continue la même politique que le précédent gouvernement de « droite ». Ce qui ne serait finalement pas si étonnant compte tenu que nous attendons toujours près d’un an depuis l’élection de François Hollande, le retour de dispositions libérées de la “politique du chiffre” voulue par l’UMP, et donc plus humaines en la matière, notamment en faveur des étrangers atteints de maladies graves”.