Suite au Conseil municipal de ce jeudi 27 juin, Me Olivier Amiel (MRC), conseiller municipal d’opposition de Perpignan, nous prie d’insérer :

“En septembre 2011, le maire de Perpignan affirmait de manière un peu contradictoire que « Sur les 200 millions d’euros d’emprunt que la ville a contracté, seuls 5 millions font l’objet d’un prêt à risque à échéance de 2017. J’ai bien dit à ‘risque’, et pas ‘toxique’. D’ailleurs, à l’heure actuelle, la ville n’a aucun emprunt, ni toxique ni à risque, à rembourser ».

 

Le compte administratif fait état de cet emprunt de 5 millions qui est à risque « et » toxique. 

 

En effet, ce dernier répond bien à la définition des emprunts de nature structurée et il peut être classé parmi les plus risqués car il est basé sur un taux de change de référence entre devises étrangères Dollar/Franc suisse. 

 

Certes, nous sommes en période dite « bonifiée » jusqu’en 2017, mais l’emprunt étant contracté pour 30 ans depuis 2007, nous subirons une période de taux variable et élevé pendant 20 ans…

 

De plus, d’autres emprunts peuvent être qualifiés de toxiques : deux emprunts structurés contractés en 2006 pour 18,2 millions et 4,2 millions, ainsi qu’un emprunt de 5 millions d’euros contracté en 2007 pour 20 ans et dont le taux passera en 2014 de 3% à 11% !

 

Ces emprunts toxiques et risqués vont donc handicaper lourdement et pour de nombreuses années la capacité de remboursement de l’importante dette de Perpignan”.