Dans un communiqué de presse, en date du 12 janvier 2012, les sections départementales – Union SNUI-SUD Trésor solidaires, FO Direction générale des Finances publiques et la CGT Finances publiques – informent…

“Le 19 janvier 2012, la Direction départementale des Finances publiques des Pyrénées-Orientales, présentera son projet de suppressions d’emplois, lors du comité technique où sont élus des militants Solidaires, Force Ouvrière et CGT.
Dans ce projet, 19 emplois de cadre C sont détruits. Depuis 2002, ce sont 131 emplois qui ont été supprimés.
Ces nouvelles suppressions découlent de la Révision générale des politiques publiques. Elles affaibliront le service public.

Elles dégraderont les conditions de travail des personnels, au détriment aussi des usagers, notamment en matière d’accueil.

Afin de dénoncer cette politique dogmatique de suppressions d’emplois, les personnels seront dans l’action ce jour-là ; ils préparent activement une journée de grève pour le 2 février 2012.
Plutôt que de s’attaquer aux causes réelles de la crise, les pouvoirs publics ont fait le choix de mesures d’austérité faisant financer la réduction de la dette publique par l’ensemble des salariés du public et du privé.

A l’approche de l’échéance présidentielle, les débats sur la TVA sociale, une taxe sur les transactions financières et le quotient familial resurgissent. Régulièrement, les trois organisations syndicales de la DDFIP’66 s’expriment sur ces sujets.
Sur le premier sujet, elles sont unanimes pour dire qu’il s’agit d’une fausse bonne idée. Sur le second, il s’agit de l’une de leurs revendications, mais il faut rester prudent sur son aspect technique, dont dépend son efficacité réelle. Quand au troisième, il ouvre clairement le débat, sur les objectifs que l’on fixe à la politique fiscale et familiale.

Plus globalement, les choix fiscaux de ces dernières années ont aggravé l’injustice fiscale et sociale dans notre pays”.