Louis ALIOT, vice-président du Front National, député européen, conseiller municipal et communautaire de Perpignan, communique…

 

Je demande à Monsieur le Maire de Perpignan de condamner les propos de son adjoint aux affaires catalanes et à la coopération transfrontalière.

 

En effet celui-ci dans le quotidien local expose sa stratégie de rupture dans ces termes : « maintenant, il va falloir convaincre la population, nos députés et les institutions qu’il faut pour notre département une collectivité territoriale unique avec un statut particulier, comme c’est le cas en Corse ». Rien que ça.

 

Si nous n’avons rien contre la personne incriminée, nous considérons que cette vision culturellement séparatiste et légalement douteuse, n’a jamais été que je sache la position de l’institution municipale perpignanaise et que dans tous les cas, elle ne représente qu’une infime minorité de la population de notre département.

 

Que ces organisations politiques microscopiques se présentent aux élections pour défendre ces idées-là et elles constateront la popularité de leur projet !

 

Défendre notre identité locale, nos traditions, notre patrimoine, notre culture face à une immigration toujours plus dynamique et à l’installation d’un communautarisme religieux est une chose. Promouvoir des idées de division nationale en est une autre ! La France n’est pas l’Espagne ! Le combat culturel renforcera l’unité du pays ; les revendications institutionnelles autonomistes fragiliseront la France et la république.

 

Dans une situation d’extrême fragilité pour notre pays, c’est vers l’unité et l’indivisibilité de la République française et la sécurité de son peuple qu’il faut se concentrer.

 

Le nom de la nouvelle région décidé par les socialistes, les communistes, les écologistes et leurs alliés régionalistes, après une consultation douteuse, coûteuse et critiquable, ne va faire qu’accentuer les dissensions entre territoires, élus et professionnels.

 

Catalans d’accord mais Français d’abord.