“La LGV Montpellier-Perpignan, sans être “enterrée”, devrait être “décalée dans le temps” selon Philippe Duron, président du Conseil d’orientation des infrastructures (COI).

Selon La Dépêche du Midi, la LGV qui doit relier Toulouse à Bordeaux a été jugée « prioritaire » dans les conclusions du rapport du conseil d’orientation remis ce jeudi à la ministre des Transports, contrairement au chaînon manquant Montpellier-Perpignan et à la ligne Bordeaux-Dax.
En effet d’après les médias, la ligne Bordeaux-Toulouse, les travaux de la section Agen-Toulouse pourraient être engagés sur la période 2033-37 avec le premier scénario, en 2028-2032 avec le deuxième (à condition de ne pas construire Montpellier-Béziers) et en 2023-27 avec la troisième hypothèse.
Que penser de ce scénario après 30 ans d’études et de tergiversations.
Comment n’avons pas pu nous concentrer sur l’essentiel que notre association a formulé tout au long des concertations sur la LGV Montpellier-Perpignan, les uns voulant leur gare, les autres militants pour un couloir ferroviaire fret à l’aide d’études plus qu’optimistes en contradiction avec plusieurs rapports publiés sur le trafic ferroviaire fret.
Aujourd’hui la nouvelle Gare TGV de la Mogère ( Montpellier) devient une impasse, le trafic ferroviaire Narbonne Sète Montpellier saturé va le rester, le tunnel du Perthus va devenir un musée du 21ème siècle. Quelle logique économique.
En l’état le trafic camions continuera de progresser sur la route, l’aéroport de Perpignan prendra de l’extension, la ligne TGV indispensable sur l’axe européen bénéficiera de nouvelles études.
Où est le gain écologique.
Le PIG (Plan d’Intérêt Général) du tracé a bloqué tous les projets durant 27 ans et proroge la situation pour au minimum 20 ans au détriment de l’ensemble des riverains, des communes qui continuent d’en être tributaire.
PMCV s’est toujours battu pour le tracé Montpellier/ Perpignan pour valider les intérêts économiques de Perpignan, du Roussillon et éviter une cicatrice européennes inutile Rivesaltes-Le Soler de plus de 500 millions d’euros en plaine du Roussillon qui détournera de fait le trafic de notre Gare Centre Del Mon, de Saint Charles, le tout au détriment de notre économie locale.
Quel gâchis !”
PMCV