L’escale imposée à Figuères sur le futur tronçon de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) qui doit relier Perpignan à Barcelone (et vice versa) serait le résultat d’une gué-guerre entre la SNCF et la RENFE (chemins de fer espagnols). 

En effet, la RENFE souhaitait une réciprocité et pouvoir également faire des trajets entre la capitale catalane et le chef-lieu du Roussillon, “afin, dit-on, de ne pas laisser le marché à la SNCF”

Mais voilà, il y a un hic : c’est que seule dans ce projet de LGV Barcelone/ Perpignan, la SNCF répond aux normes européennes, pour les TGV, afin d’intervenir sur les deux territoires, français et espagnol, normes qu’actuellement la RENFE ne remplit toujours pas pour amener des TGV en France.

Ainsi, selon toute vraisemblance, et c’est ce que craignaient les dirigeants de la SNCF, l’arrêt à Figuères permettra de faire descendre les usagers pour… changer de TGV et d’opérateur !

Cela parait incroyable en 2012 !

Dans ces conditions scandaleuses (pour les passagers), la RENFE pourra assurer la liaison Barcelone/ Figuères (et inversement) avec ses propres TGV, alors que la SNCF fera le reste des trajets pour relier la France.

Commentaire acerbe d’un élu perpignanais : “Donc, après l’époque de Franco qui obligeait en raison de l’écartement des rails de descendre à Port-Bou, cette escale serait déplacée à Figuères ?… C’est nul et lamentable !”.