Droit de réponse à l’article de Madame Brigitte Puiggali, Présidente de la Maison de l’emploi et de l’entreprise :

“Réponse des salariés de la Maison de l’emploi et de l’entreprise à Madame Brigitte Puiggali, Présidente de la Maison de l’emploi et de l’entreprise

Encore et toujours des contre-vérités !

Madame la présidente de la Maison de l’emploi et de l’entreprise, sous le titre « Tous les salariés ne sont pas à la rue » vous laissez croire au lecteur que l’ensemble des salariés de la Maison de l’emploi et de l’entreprise a été reclassé… C’est faux.

A ce jour, seuls  50% des salariés de droit privé sont en phase de reclassement, pour les autres,  bienvenue dans la précarité.

Nous tenons à rappeler que la Maison de l’emploi emploie actuellement 17 salariés dont 4 mis à disposition par la Ville de Perpignan et PMCA.

Au 22 décembre 2014, sur les 13 salariés licenciés (les 4 agents mis à disposition par les collectivités réintégrant de droit leur institution) : 3 salariés ont effectivement un projet de création d’entreprise ou de reconversion professionnelle et seulement 4 salariés ont eu des propositions d’embauche non encore concrétisées  (2 à PMCA et 2 à la MLJ) et uniquement pour des postes en CDD.

Pour les 6 autres salariés (50% de l’effectif) on est loin de « l’atterrissage en douceur » martelé par le Président de PMCA : 4 salariés ont eu un entretien d’embauche avec le Club d’entreprises FACE 66 (pour 2 postes à pourvoir et à ce jour non pourvus) d’autres avec Pôle emploi pour s’entendre dire qu’il n’y a pas d’offres d’emploi actuellement et d’autres avec DH consultant qui attend un éventuel financement pour proposer des offres concrètes.

Précisons de plus que le  titre « Tous les salariés ne sont pas à la rue » nous choque venant d’une élue de la République. Faire le lien entre chômage et SDF (sans domicile fixe) est un propos extrêmement déplacé et indigne qui fait injure à l’ensemble des demandeurs d’emploi du territoire et des personnes qui vivent malgré elles dans la rue !

Au vu de notre collaboration au cours de toutes ces années et des nombreux moments partagés, nous aurions souhaité plus de courage et de franchise de votre part et non pas, en guise de discours de fermeture, un article « surprise » par voie de presse qui porte-atteinte à notre honneur dans le combat que nous menons depuis l’annonce, par vos soins, de la fermeture de la Maison de l’emploi et de l’entreprise le 5 novembre dernier.

Ex salariés de la Maison de l’emploi et de l’entreprise, mais néanmoins toujours électeurs”.