Louis ALIOT, vice-président du Front National, député européen, conseiller municipal et communautaire de Perpignan, peut se frotter les mains. Dans la perspective des prochaines élections municipales, au printemps 2020, le chef de l’Opposition dans l’hémicycle du Conseil municipal de la Ville de Perpignan n’aura même pas besoin de faire campagne, ni de dépenser 1€… Si pour des raisons X, Y, Z, les Perpignanaises et les Perpignanais étaient appeler à revoter dimanche prochain, c’est vraisemblablement Louis ALIOT qui l’emporterait.

Car celles et ceux qui, s’étant autoproclamés “Opposants officiels à Jean-Marc PUJOL” – du nom du maire de l’actuel maire LR (Les Républicains) de Perpignan et président de la Communauté Urbaine – alors que les électeurs perpignanais les ont rejetés, aveuglés par leur haine intarissable, roulent indirectement, involontairement ?, pour le leader “Frontiste”. A ce rythme-là, effrénés, ce n’est plus un boulevard qu’ils inaugurent, mais c’est bien une autoroute (pour LA) qu’ils sont en train de mettre en place. Car leur détestation de JMP (et de son équipe) a atteint un tel niveau qu’on se demande si ces Opposants virtuels peuvent encore aimer Perpignan et avoir un dessein pour la ville.

A force de jeter des pierres dans le jardin de Jean-Marc PUJOL – dont on sait qu’il ne se représentera pas à l’échéance de 2020 – à force de cracher leur venin sur la moindre des décisions prises par l’équipe de la Majorité municipale qui l’entoure, à force de dire pis que pendre sur lui, à force de lui tailler des costards, à force de dire des goulées à partir de grossières rumeurs, à force d’écrire contre lui des horreurs à longueur de blogs, en parlant de lui comme un argousin, ces Opposants sont, peut-être, en train de se tromper de chemin pour arriver jusqu’à La Loge (du nom de la célèbre place locale qui abrite l’Hôtel-de-Ville, la mairie…).

Car non seulement leurs propos, vociférés à l’excès, à tort et à travers, décrédibilisent tout ou partie de leur critique, discréditent leur stratégie et leur engagement, mais en plus servent les ambitions municipales de Louis ALIOT. Pour s’en convaincre et s’en faire l’écho, il suffit de se rendre dans les dîners en ville, dans les bistrots, les salons de coiffure et les salons d’esthétique, bref dans tous lieux où soufflent les conversations, pour constater “à qui profite le crime”…

C’est bien Louis ALIOT qui tire les marrons du feu, sans broncher, sans bouger, sans mettre un pied devant l’autre… C’est lui – et lui seul – qui récolte les lauriers, les honneurs. C’est encore lui dont les rares discours sont accueillis à bras ouverts.

Le froufrou et le grand tralala des Opposants restés sur la touche – car ils n’ont pas réussi à passer le cap du 1er tour aux élections du printemps 2014 – ne réussissent toujours pas, aux yeux de l’opinion publique, à les remettre dans le jeu électoral. En cette période, on pourrait ironiser en écrivant “ça sent leur Mardi gras”, tellement dans leur propos, dans leur comportement, ils sont familiers comme les épîtres de Néron…

Certes, il serait idiot et stupide de nier les erreurs, les errances et les maladresses de l’actuelle Majorité municipale. Les exemples ne manquent pas. Prenons celui de la démolition du Presbytère, annoncée de manière officielle et irréversible quelques jours avant Noël. Imaginons de la même façon la déflagration qu’aurait causé dans les esprits des fidèles de l’Islam si la même équipe Municipale avait communiqué sur la fermeture de la Grande Mosquée pour cause de rénovation la veille du Ramadan…

Autre exemple, celui de la revalorisation des indemnités mensuelles de 7 des 55 élus de la Ville “pour cause de nouvelles charges de travail” concernant ces 7 conseillers municipaux. Jean-Marc PUJOL s’en est expliqué. Il dit avoir voulu être transparent sur le sujet, de n’avoir rien voulu cacher de cette décision aux Perpignanaises et aux Perpignanais… Mais il y avait, pourtant, 1000 et une façons de minimiser son impact, en l’annonçant pendant le temps des vacances, quand Monsieur Tout le Monde a son quotidien rythmé par d’autres préoccupations, etc.-etc.

Les Opposants ont de facto de beaux os à ronger. C’est vrai. Personne ne peut le contester. Mais tous ces bavards et commissaires politiques ont-ils réellement pris la dimension de leurs déclarations incendiaires et vindicatives lancées contre le maire de Perpignan ? Car, forcément, même si on ne sait pas quand précisément, il y aura un “après-Jean-Marc-Pujol”.

La R.