Seuls Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan, et le docteur Fernand Siré (UMP), député-maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque, parmi les “grands électeurs” du département – ainsi que les maires des deux sous-préfectures des Pyrénées-Orientales, Jean Castex (UMP/ Prades) et Alain Torrent (Divers Gauche/ Céret) – ont assisté, hier, dans une salle pourtant comble, à la traditionnelle audience solennelle de rentrée, coprésidée par Marc Pouyssegur, président du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Perpignan, et Achille Kiriakidès, procureur de la République.

Les nombreuses absences des élus de premier plan du département – les députés socialistes Pierre Aylagas, Jacques Cresta et Ségolène Neuville, les sénateurs Christian Bourquin (PS) et François Calvet (UMP), la présidente du Conseil général des P-O (Hermeline Malherbe/ PS), le président de l’Agglo de Perpignan (Jean-Paul Alduy/ UDI), etc.-etc.- ont été remarquées, voire commentées. Chacun(e) ayant une excellente raison d’être retenu(e) ailleurs (session parlementaire à Paris, séance du Département…), nous n’en doutons pas, nous.

Au-delà des chiffres évoqués concernant l’activité annuelle du TGI de Perpignan – 42 989 nouvelles procédures en 2013 (contre 45 253 en 2012), 414 audiences correctionnelles et 2 593 jugements exécutés, 2 474 condamnations, 315 comparutions immédiates… – Achille Kiriakidès a plaidé pour un plan d’urgence “car nous sommes arrivés à un point de tension extrême (…)” ; il a été bien sûr fortement question de la construction de la nouvelle cité judiciaire.