“Subventions votées au-delà de 2014 au dernier conseil municipal de Perpignan… Monsieur Pujol se croirait-il maire à vie ?”

Communiqué de Catherine Pujol (Cadre de Santé) et de Bruno Lemaire (Professeur Emérite HEC)  pour la Liste « Perpignan Ensemble avec Louis Aliot » (RBM)


“Nous nous étions déjà interrogés sur la légitimité, sinon la légalité, de l’ordre du jour du conseil municipal de Perpignan du jeudi 12 décembre, tout en espérant que cet ordre du jour ne serait pas suivi d’effet, au moins pour les points les plus litigieux, en particulier les points 11, 12, et 47.

De fait les deux premiers points font état de subventions accordées pour 2014 – année électorale faut-il le souligner – et le troisième point fait état d’un engagement pluri-annuel de mise à disposition de personnel.

Bien entendu, un projet d’ordre du jour ne vaut pas réalisation, et nous pouvions espérer qu’au cours du conseil municipal proprement dit, ces points seraient considérés comme des erreurs administratives, sinon juridiques, et qu’au moins une voix s’élèverait pour le signaler.

Il n’en a hélas rien été, bien au contraire, puisqu’en ce conseil municipal de cette fin d’année nous n’avons pas entendu la prétendue opposition s’élever contre cette façon royale d’engager l’avenir.  Si c’est ainsi que l’équipe municipale actuelle conçoit la vie démocratique à Perpignan et l’opportunité et la transparence de ses décisions, il est grand temps d’en changer.

Il ne s’agit pas ici, bien sûr, de critiquer le fond, à savoir le fait que certaines associations, comme la Casa Musicale, ont toute leur place dans le positionnement culturel de notre cité, ni même le fait que notre édile semble avoir les yeux de Chimène pour les associations et clubs sportifs, en oubliant peut être un peu vite le CCAS, dont la vocation sociale est éminente.

C’est bien plus une question de principe : ce n’est pas à la municipalité actuelle, en dehors de tout débat démocratique, et avant le Débat d’Orientation Budgétaire qui doit nécessairement précéder le budget primitif 2014, dit « budget primitif », d’engager les comptes de la ville, et alors que les réalisations de 2013 ne seront pas connues avant plusieurs mois.

Certes, l’opposition municipale a quand même voulu montrer qu’elle existait au moment où les débats ont porté sur le théâtre de l’Archipel et le gouffre financier qu’il représente. Les porteurs de ce projet, MM. Pujol et Alduy auraient d’ailleurs mieux fait de se taire plutôt que de contre-attaquer sur la question des parkings, fort coûteux et peu pratiques, en allant jusqu’à suggérer aux usagers du théâtre de se garer à 15 mn du théâtre, sur la dalle Arago. M. Alduy n’a pas du souvent faire à pied ce chemin à minuit et demie, voire plus tard. Il est vrai que, d’après notre équipe municipale actuelle, Perpignan est une ville accueillante,  dans laquelle il fait bon se promener à toute heure du jour et de la nuit.

Ce n’est évidemment pas le cas aujourd’hui, mais cela pourra l’être avec la prochaine équipe, si les électeurs décident de mettre à la tête de la mairie l’équipe de Perpignan Ensemble”.

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