Hier matin, lundi 1er juillet, les associations défendant les étrangers (dont Bouge toit) se sont présentées à la préfecture des P-O à Perpignan “pour demander un logement pour deux  familles dans la rue”. Selon l’association CIMADE, “Monsieur le Directeur de Cabinet de la préfecture nous a annoncé qu’il était possible de donner un toit à la famille comptant trois enfants, dont un bébé de trois mois, mais le couple de Géorgiens, demandeurs d’asile, M et Mme Ioramishvili, restent dans la rue, alors que Mme est enceinte de quatre mois et demi. Bien sûr, ils auront droit à une prise en charge par un CADA et à l’Aide Temporaire d’Attente. Mais, en attendant, ils n’ont aucun logement, le 115 ne voulant pas les garder (…). Nous sommes dans l’attente du résultat du référé au Tribunal Administratif de Montpellier, nous avons insisté auprès du Directeur afin qu’il puisse  trouver une solution pour ce couple dont l’épouse, très fatiguée, craint des complications dans le cours de sa grossesse (…)”.