On savait que Georges Botet, responsable du syndicat UNSA-Territoriaux à la mairie de Perpignan, n’a pas sa langue dans la poche lorsqu’il dit et assène ses quatre vérités, mais là force est de constater, une fois de plus, que notre Jojo local n’y va pas avec le dos de la cuillère. C’est même à la louche, qu’il envoie… ses voeux !
Sous le titre “2011 raisons d’espérer !!, doux euphémisme”, Georges Botet étale dans une lettre aux adhérents, militants et ami(e)s de son syndicat :
– La premère leçon à tirer du conflit des retraites en 2010, c’est qu’en France nos politiques et en premier lieu les “héritiers du Pétainisme”, se prennent toujours pour les seuls acteurs à pouvoir intervenir dans le domaine social. Pour preuve, ils se croient autorisés à passer en force malgré l’opposition majoritaire du pays au différentes réformes anti-sociales. Pour 2011, la dépendance, nouveau chantier du 1m 60, lancera-t-elle une énième réforme de la Sécurité Sociale tendant à ouvrir définitivement le marché de la santé aux assurances et banques privées ? Et chez nous, quoi de neuf ? Un référé suspensif gagné, un jugement du TA (Tribunal Administratif) de Montpellier au CCAS (Comité Communal d’Action Sociale) pour sanction abusive avec retenue financière orchestrée par un “sadique” annulé par le TA ; d’autres sont en attente de jugement et nous ne manquerons pas une fois la chose jugée de publier en totalité sur notre site internet http://roussillon.unsa.org les divers jugements. Et vous constaterez, comme toujours, que l’UNSA défend les agents sans tergiversations ni “arrangements dans les antichambres”.
“Gesticulations sur l’observatoire du régime indemnitaire pour une revalorisation de celui-ci, tous les syndicats le demandent. Mais au vu de l’endettement laissé par “l’Ex-aujourd’hui-roi-de-l’Agglo”, ces revalorisations ne font pas réélire nos édiles, il faut des monuments dignes de leur mégalomanie narcissique, alors l’UNSA en CTP (Commission Technique Paritaire) a refusé de voter pour un EPCC et a demandé un transfert de compétences de la culture sur l’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération), avec en dot le fameux théâtre de L’Archipel, ce qui permettra de récupérer 3 millions d’euros de frais annuels de fonctionnement pour ce seul théâtre, et d’en réaffecter une partie dans le régime indemnitaire des agents de la Ville de Perpignan ! (…)”.