“Le rassemblement des centres dérange : c’est bon signe !”

Sous ce titre, Nathalie Beaufils, présidente de l’UDI’66, adjointe au maire de Perpignan, nous communique avec prière d’insérer :

“Hier, Jean louis Borloo et François Bayrou ont achevé le processus de rassemblement de notre famille centriste.

En un an et demi, l’UDI a réunit les partis dispersés du centre et créé une formation politique de plein exercice de plus de 50 000 militants et 70 parlementaires.

Un rassemblement qui se fait dans la condamnation de la politique gouvernementale et la constitution d’une large majorité réformiste, allant non seulement de la droite républicaine au centre mais jusqu’aux sensibilités écologistes et sociales-démocrates.

Alors que la majorité actuelle et le gouvernement sont prisonniers d’une vision du monde dépassée et refusent les réformes en profondeur, nous sommes persuadés qu’il existe une forme politique nouvelle, faisant travailler efficacement ensemble des sensibilités différentes, pour présenter aux Français des solutions opérationnelles face à la crise : l’emploi et la compétitivité , la baisse des charges, l’éducation, la modification fondamentale de notre système de formation professionnelle, la simplification des strates administratives et politiques dans notre pays…

Un rassemblement qui se fait dans la lutte contre les extrêmes.

Voilà sans doute pourquoi le Front National nous fustige…

Ce dernier exploite la crise pour attiser les divisions entre Français et ne proposent aucune solution crédible. L’histoire républicaine de la famille centriste justifie pleinement notre engagement collectif pour protéger notre pays de toute tentation ou de toute dérive en direction des extrêmes.

Un rassemblement qui se fait dans la clarté des alliances. Nous sommes résolument aux côtés de nos alliés UMP, et notre premier soutien local va au maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, dont nous défendons le bilan et avec qui nous construisons le prochain projet.

Pour le reste, nous nous refusons à répondre à ceux qui brandissent des attaques sans fondement et d’une extrême gravité comme le clientélisme ou le communautarisme : elles ne font qu’étayer un dossier déjà lourd en contenus diffamatoires”.