Communiqué du  mouvement des jeunes communistes 66
Depuis début  janvier, le syndicat patronal, le MEDEF, tente d’imposer l’adoption de  soi-disant « accords » portant le nom de ANI (= accord national  interprofessionnel) qui bouleverseront les règles du jeu au travail, et bien  entendu, ce sont encore les jeunes qui vont en pâtir ! On aurait pourtant  notre mot à dire, non ? Le projet de loi du  MEDEF c’est : 1- des salariés plus  précaires et plus jetables ! Si le texte est adopté au parlement, les patrons  pourront invoquer des « difficultés économiques », (ça peut donc  être pour n’importe quel motif), et pourront supprimer  plusieurs centaines d’emplois en seulement quelques semaines, ou se livrer à  un chantage au chômage : on sera contraint d’accepter des baisses de  salaires, de passer d’un poste à un autre, ou d’ê-tre muté d’une ville à une  autre, et si on refuse… C’est la porte ! Le texte prévoit aussi de créer un «  CDI intermittent », en fait un CDI précaire, qui du coup n’est plus un CDI !  il s’agirait de faire alterner période de travail et périodes d’inactivité,  et donc de priver ceux qui le signent de la moindre indemnité chômage quand  ils ne travaillent pas. 2- des jeunes en  solde… Il y a déjà les emplois d’avenir et les contrats de  génération où c’est l’argent de l’état qui sert à payer le salaire du jeune à  la place de l’entreprise, un gros cadeau fait au patronat. Mais comme il n’en  a jamais assez, avec ce nouveau texte, il veut mettre à l’ordre du jour le  fait d’être exonéré de cotisation sociales pour la retraite et la sécurité  sociale pour chaque jeune embauché en CDI. Et comme pour la réforme des  retraites de Sarko, ça va être ensuite à nous de nous serrer la ceinture ! 3-et toujours plus  démunis ! Non seulement on facilite les licenciements, mais en  plus on réduit à peau de chagrin les moyens légaux que nous avons pour nous  défendre indivi-duellement et collectivement ! Si on réduit au maxi-mum les  délais pour lesquels on pourrait tenter une action en justice, les victimes  de l’amiante n’au-raient jamais pu être indemnisés, et les cas suivants ne le  pourront plus. L’ANI ne doit pas  être adopté au parlement ! Manifestons pour : – L’abandon de l’ANI – Une loi contre les licenciements  boursiers et contre la fin de la criminalisation de l’action syndicale.
|
RASSEMBLEMENT MARDI 5 MARS 2013 A PARTIR DE 11H00 PLACE DE LA VICTOIRE (AU CASTILLET) A PERPIGNAN