Communiqué de Jacques Cresta (PS), député de la 1ère circonscription des P-O, vice-président de la Région Languedoc-Roussillon…

“Dimanche dernier, à l’occasion du rassemblement national pour la République et en hommage aux victimes de l’attentat contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, de la fusillade et des prises d’otages qui ont suivi, nous étions tous rassemblés et tous les responsables politiques en appelaient à l’unité, nécessaire et exigeante.

Malheureusement, le maire de Perpignan a décidé, dès le lendemain, d’en revenir aux petites phrases et aux polémiques. C’est cette fois-ci le dossier du Tribunal de Grande Instance de Perpignan qui lui sert de prétexte. Mais Jean-Marc Pujol a la mémoire courte : ce TGI, il souhaitait le voir partir dans le quartier Saint-Assiscle et nous nous sommes battus pour qu’il reste dans le centre ville.

« Les promesses d’aujourd’hui seront les mensonges de demain ». Cette phrase de Jean-Marc Pujol se révèle prophétique, mais peut-être ne pensait-il pas, en la prononçant, qu’elle s’appliquerait si bien à sa propre action comme maire de Perpignan, faite de reniements et de promesses non tenues.

En ces jours d’unité pour notre République, on souhaiterait que Jean-Marc Pujol oublie les petites phrases, oublie les provocations, oublie les polémiques et se décide enfin à être à la hauteur des enjeux, comme j’ai su l’être lors des dernières élections municipales”.