Daniel Mach (UMP), député-maire de Pollestres et vice-président de l’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération), a  sévèrement critiqué la position exprimée par Jean-Paul Alduy (UMP), sénateur, président de l’Agglo PMCA et 1er adjoint de la Ville de Perpignan, lorsque celui-ci a décidé de rejoindre les rangs de Jean-Louis Borloo…

Jean-Louis Borloo, président du Parti Radical – détenu localement par des proches de Jean-Paul Alduy et associé à l’Union pour la majorité présidentielle (UMP) – qui fut ministre sans interruption de 2002 jusqu’à l’automne 2010, a fondé le 7 avril 2011 l’Alliance républicaine, écologiste et sociale (ARES), laquelle devrait regrouper plusieurs formations politiques du centre droit (Nouveau Centre, Gauche Moderne, Parti Radical…) avant l’été 2011. L’ARES se positionnerait “comme une alternative au PS et à l’UMP. Jean-Louis Borloo a également confirmé que sa création “conduirait le Parti radical à quitter l’UMP et que l’Alliance devrait avoir un candidat à l’élection présidentielle de 2012 (…)”.

Ce qui aurait heurté Daniel Mach dans le nouveau positionnement de Jean-Paul Alduy, ce n’est pas que ce dernier rejoigne Jean-Louis Borloo – le sénateur-président de l’Agglo PMCA n’a jamais caché sa réélle proximité avec l’ancien ministre… dont chacun sait localement qu’ il est aveuglément “fan” depuis la première heure – mais c’est qu’il exprime certains propos autour de “valeurs morales” pour justifier son prochain ancrage dans l’ARES via le Parti radical. C’est lors du dernier conseil du Comité départemental de l’UMP, présidé par François Calvet (député-maire de Le Soler) et dont le secrétaire départemental est toujours Gilles Foxonet (maire de Baixas), que le député-maire de Pollestres (vert… de colère), aurait carrément “boxé” (verbalement, évidemment) le sénateur-président de l’Agglo, en lui assénant quelques petites phrases “assassines”.

Connaîssant Jean-Paul Alduy, cela n’a pas du le “moucher”, car le sénateur-président de l’Agglo PMCA a toujours démontré qu’il savait être le meilleur, dans l’adversité politique, que lorsque qu’il se retrouvait seul contre tous.