Lors du séminaire du 31 octobre 2014, Jean-Marc Pujol, président de la Communauté d’Agglomération Perpignan Méditerranée, maire de Perpignan, avait fait part aux 35 autres maires de l’Agglo de ses convictions pour mettre le cap sur la Communauté Urbaine dès le 1er janvier 2016.

Il avait même martelé combien et comment ce passage en Communauté Urbaine pour l’Agglo « constitue l’enjeu majeur du mandat » car, avait-il souligné « c’est un acte fort d’affirmation territoriale dans la grande région administrative qui va naître de la Réforme Territoriale nationale engagée, avec un statut proche de celui des métropoles, Toulouse et Montpellier pour ce qui nous concerne. Etre Communauté Urbaine, c’est un outil qui permet de mettre en oeuvre le projet de territoire et de renforcer notre attractivité, notre efficacité via les nouvelles compétences exercées. C’est aussi l’opportunité d’engager la réflexion sur la création de Pôles territoriaux qui deviennent le niveau d’organisation de la gouvernance et des services publics communautaires garantissant la proximité ».

Jean-Marc Pujol a pris l’engagement sur cette question essentielle d’organiser un débat qui mobilise l’ensemble des informations nécessaires à la prise de décision, en totale transparence.

Dès le lancement de la démarche et aux côtés des maires, afin de garantir un même niveau d’information pour tous, les Directeurs généraux des services (DGS) des 36 communes ont été associés à deux réunions techniques, les 26 novembre et 5 décembre 2014, « afin de mettre en place le cadre de travail partenarial et les principes à retenir pour recueillir les informations nécessaires au débat ».

Le mercredi 21 janvier 2015, une nouvelle journée de travail a été organisée avec les DGS dans l’Amphithéâtre de l’Hôtel de l’Agglomération, boulevard Saint-Assiscle à Perpignan.

L’objectif principal était de partager une définition commune des compétences à exercer en communauté urbaine, de mesurer les modifications à apporter aux statuts de l’Agglo Perpignan Méditerranée « dans l’hypothèse d’une transformation en Communauté Urbaine » et d’organiser un premier échange sur les pistes d’organisation à proposer, pour assurer, dans les meilleures conditions pour la communauté comme pour les communes, l’exercice de ces nouvelles compétences.

Les échanges ont surtout porté prioritairement sur la question des zones d’activités économiques (ZAE), du tourisme, du PLU (Plan Local d’Urbanisme), de la voirie et, enfin, des équipements culturels ou sportifs que les élus pourraient souhaiter définir comme étant « d’intérêt communautaire ».

A l’issue de ce séminaire, il a été acté que « ce travail technique et financier va se poursuivre et fera l’objet de points d’étapes réguliers devant l’ensemble des maires de l’Agglo, « afin que ceux-ci disposent d’une information complète et transparente indispensable à la prise de décision ».