Parmi les dossiers qui ce jeudi 15 décembre 2011, en séance publique du conseil municipal de Perpignan, ont fait débat, le dossier n°1 concernant le Plan de mise en accessibilité des voiries et espaces publics (PAVE), a donné lieu à des joutes verbales entre les divers groupes d’opposition et la majorité municipale du maire Jean-Marc Pujol (UMP).

Le Groupe CdC (Centristes catalans de Clotilde Ripoul et Jordi Vera) s’est inquiété “dans le baromètre L’Express du 7 février 2011, Perpignan dans ce domaine est classée 96ème ville… sur les 96 classées ! Comme dans beaucoup trop de domaines, hélas, Perpignan est à la traîne. C’est pourquoi, désormais, nous demandons un calendrier précis de mise en oeuvre ainsi que le budget réel alloué. Il faut sortir des beaux discours et passer aux actes (…)”.

Me Jacqueline Amiel-Donat (groupe Nouvelle Union avec la Gauche) a fait remarquer que “la Ville de Perpignan, avec deux ans de retard sur l’obligation légale qui lui était faite d’adopter et de mettre en oeuvre un PAVE, soumet ce document au conseil municipal ce soir… Mieux vaut tard que jamais pourrait-on dire, mais encore faut-il que ce qui nous est présenté soit conforme aux exigences légales et réglementaires ainsi qu’aux attentes des usagers. Ce qui n’est malheureusement pas le cas (…). L’APF (association des paralysés de France) n’a d’ailleurs pas donné d’avis favorable sur le document présenté !

Pour résumer notre opinion sur ce dossier : c’est un document incomplet (il est décidé de n’étudier que quelques quartiers partant du postulat que le centre ville serait accessible) ; c’est un document qui ne contient aucun plan d’action (de manière très générale en page 63 on indique que la mise en oeuvre du PAVE s’effectuera dans l’enveloppe globale des travaux de voirie qui est de 15 millions d’euros par an et que là dessus on consacrera 100 000 euros par an aux travaux rapides pour remettre aux normes des lieux particuliers…) ; c’est un document qui privilégie l’étude des lieux où des travaux sont déjà programmés ou en cours par ailleurs (…)”.