Jeudi 29 mars 2012, lors de la dernière séance publique en date du Conseil muinicipal de la Ville de Perpignan, Me Jacqueline Amiel-Donat (PS) a posé la question suivante, inscrite à l’ordre du jour, et adressée donc à Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan…

“Certains éléments de fait en notre possession, établiraient un lien entre le recrutement de personnels à la Compagnie des Transports de Perpignan (CTP) et l’adhésion à un parti politique promu par votre 1er adjoint, ancien maire de Perpignan.

45 chauffeurs de la CTP adhèrent d’un coup au Parti radical…

Il semblerait en effet que près d’un tiers de l’effectif des chauffeurs (45 exactement) aient récemment adhéré au Parti radical Valoisien, suite notamment à une grande réunion qui aurait eu lieu fin 2010 dans un Domaine de Rivesaltes.

Au cours de cette réunion, un certain nombre de chauffeurs, alors en CDD (Contrat à Durée Déterminée), se seraient vu attribuer un CDI (Contrat à Durée Indéterminée), en échange de l’adhésion à un syndicat et au Parti radical.

Ce syndicat d’ailleurs, semble avoir une conception particulière de l’adhésion puisque ses représentants locaux de la branche Transports dédoubleraient les timbres mensuels apposés sur les cartes individuelles – ce qui permettrait éventuellement de constituer une cagnotte de l’ordre de 5 000 euros par an… Utiles en campagne électorale ?

Nous ne pouvons pas croire qu’il n’y ait pas une explication rationnelle et légale à ces faits, et nous espérons que vous nous apporterez toutes les explications et précisions afférentes. Dans cette attente, nous vous prions de croire Monsieur le Maire, en nos sentiments les plus démocratiques”.

Il est à préciser que Jean-Marc Pujol lui a répondu : “Ce n’est pas moi (…), je ne m’occupe pas le la CTPM et je ne suis pas chez les Radicaux !”.