Après une réunion – qualifiée “d’infructueuse ; nous avons l’impression une fois de plus d’avoir été les dindons d’une farce municipale et de se faire rouler dans la farine !” – à l’annexe-mairie du Moulin-à-Vent, avec Mme Isabelle De Nöell-Marchesan, adjointe au maire, les riverains de la Rambla d’Occitanie et usagers du réseau des bus de la ville (CTPM), ont décidé de passer à l’attaque, en lançant une pétition qui a déjà recueilli 171 signatures.

En cause : le nouveau tracé de la ligne d’autobus urbain qui relie le quartier de la Ville nouvelle du Moulin-à-Vent au centre ville de Perpignan, la ligne n°8 : “On veut inciter les gens à prendre le bus, ne décolère pas Patrick Boudet, mais encore faut-il qu’ils fonctionnent sur de bonnes plages horaires…”.

Or, selon lui et les nombreux habitants du Moulin-à-Vent qui partagent cet avis, “aujourd’hui, c’est plus rapide quand on vit au Moulin-à-Vent de se déplacer en voiture pour aller dans le centre ville !”.

Le trajet en bus dure maintenant 40 à 45 minutes, au lieu de 10 minutes auparavant.

Les usagers ont le sentiment que “les élus veulent absolument garnir le Centre-du-Monde avec des clients… Alors que nous, nous souhaitons simplement descendre en ville, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent autour du Castillet…”.