– Bernard CAZENEUVE, ministre de l’Intérieur, fait part de son “indignation devant la profanation de la grande mosquée de Perpignan, devant laquelle ont été découvertes ce vendredi matin une tête de sanglier ainsi que des inscriptions racistes. 
Le ministre de l’Intérieur a aussitôt demandé au Préfet des Pyrénées-Orientales de saisir la justice en application de l’article 40 du code de procédure pénale, comme l’ensemble des préfets ont instruction de le faire en pareil cas. De tels actes n’ont pas leur place dans la République et leurs auteurs devront en répondre devant la Justice”. 
Bernard CAZENEUVE assure tous les habitants de Perpignan de confession musulmane de son soutien et de sa solidarité.

– Jean-Marc PUJOL (LR), maire de Perpignan, président de la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée, s’est rendu sur les lieux, en compagnie de la Préfète des Pyrénées-Orientales, Josiane CHEVALIER, et de la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion, Ségolène NEUVILLE. Il a fait part de son émotion et de son indignation, Jean-Marc PUJOL a tenu à rassurer tous les Perpignanais de confession musulmane, il a fermement condamné ces actes de vandalisme en rappelant que dans la République Française “il n’y a pas de place ni pour la haine ni pour toutes les formes de racisme”.

– Louis ALIOT, vice-président du FN, député Européen, conseiller municipal et communautaire de Perpignan : J’apprends que la grande Mosquée de Perpignan a été victime, aujourd’hui-même d’un acte de profanation. Comme pour tous les actes profanatoires qui touchent tous les cultes chrétiens ou juifs, où des lieux de mémoire,  je tiens à condamner avec la plus grande fermeté ces actes inqualifiables, lâches et imbéciles. J’espère que ces voyous seront retrouvés et punis, et que cet acte odieux ne servira pas de prétexte aux politicards locaux pour une récupération politique qui serait indécente”.

 

– Jacques CRESTA (PS), député de la 1ère circonscription des P-O, vice-président du Conseil régional : “Je condamne avec la plus grande fermeté les actes qui ont touché la grande mosquée de Perpignan. Ces actes de lâcheté doivent être réprimés avec la plus grande fermeté. Attaquer une mosquée, c’est attaquer un lieu de culte, c’est attaquer la République. La France est forte de ses différences et de ses diversités qui font la richesse et la force de notre pays. Nous ne permettrons pas que de tels actes viennent ébranler notre édifice républicains: liberté, égalité, fraternité, laïcité”.

 

Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG’66 : “Le Parti de Gauche 66 dénonce vigoureusement les actes de profanation de la Grande Mosquée de Perpignan perpétrés dans la nuit du 7 au 8 janvier. Ces actes, que l’on souhaiterait isolés, s’inscrivent hélas dans un climat ambiant de xénophobie, de stigmatisation, de repli et d’intolérance toujours plus décomplexés. Les dégradations faites il y a quelques semaines à Elne témoignent hélas de l’accroissement de ces dérives.

Tout ce qui fragmente et suture la société, en France comme à Perpignan, doit être évité et, à défaut, combattu avec la plus grande résolution. L’application concrète au quotidien des valeurs républicaines à toutes et tous, sans distinction d’origines, de condition sociales ou de croyances doit devenir une réalité. C’est par le respect de la laïcité et par le renforcement des services publics que nous pourrons nous en rapprocher.  Pour enseigner dans le secteur de Perpignan Nord, je sais à quel point l’Ecole de la République représente pour ces populations un levier d’émancipation auquel elles sont particulièrement attachées. Le PG exprime soutien et fraternité républicains à toutes les personnes, croyantes ou pas, qui ont pu se sentir agressées par ces actes inqualifiables. En attendant, la pédagogie de la loi républicaine doit servir de boussole en ces temps inquiétants”.