A propos de la double peine dénoncée avant-hier dans nos colonnes par Clotilde Ripoull, conseillère municipale d’Opposition (Centriste), Bruno Lemaire, colistier de Louis Aliot (FN), dans l’équipe Perpignan Ensemble du Rassemblement Bleu Marine (RBM), tient à apporter les précisions suivantes :

 

“La double peine qui menace les Perpignanais n’est peut-être pas celle qui est dénoncée par Madame Ripoull.

Que Perpignan soit l’une des grandes villes les plus endettées de France, nous le dénonçons depuis longtemps. Mais quel dommage que l’opposition feigne de s’en apercevoir seulement maintenant. Il est vrai que les prochaines élections municipales approchent à grand pas, et qu’il faut maintenant faire croire que l’on a combattu avec persévérance la municipalité actuelle, en promettant que l’on va combattre ce que l’on n’a pas réellement fait depuis des années.

La double peine que la liste « Perpignan ensemble avec Louis Aliot » dénonce est bien plus précise et bien plus flagrante.

La première peine, nous l’avons esquissée plus haut, est politique. On veut faire croire aux perpignanais que ce que la pseudo opposition municipale n’a guère contesté pendant son mandat, cette même ‘opposition’ serait la mieux placée pour s’y opposer, une fois aux manettes de la ville.

La deuxième peine, c’est la hausse de la fiscalité de ces dernières années, non pas seulement par habitant – ce qui est déjà flagrant – mais aussi par foyer fiscal. De fait Perpignan ne se contente pas d’être la ville des records d’endettement, elle est aussi celle où le pourcentage de ceux qui payent l’impôt est le plus faible de France, pour les villes comparables : 41% de personnes fiscalisées, contre 50% pour la moyenne nationale. 

Il ne suffit donc pas de déclarer stop aux prélèvements fiscaux (en espérant que ce ne sera pas stop pendant la campagne, et encore juste après) il faut encore dire comment l’on peut faire venir, ou revenir, dans notre cité des familles payant l’impôt sans qu’elles en soient pour autant matraquées fiscalement, afin de redonner l’espoir à l’ensemble des perpignanais. Au-delà du seul problème fiscal, c’est tout le problème de l’économie locale qui doit être abordé”.

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