Hier soir, quelques socialistes du Moulin-à-Vent, dont Alain Le Dosseur (ancien conseiller municipal PS de 1989 à 1993) faisait partie, ont provoqué une “bronca” durant la traditionnelle cérémonie des voeux à la population présidée par Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan.

Le 1er magistrat recevait les habitants des quartiers sud à la mairie annexe, place de la Sardane, pour les voeux… et la galette.

Ce qui a fait sortir les socialistes de leur silence, c’est cette petite phrase, sur le thème de la solidarité et de la proximité, prononcée donc par Jean-Marc Pujol : “Nous (Ndlr. l’équipe municipale UMP), nous faisons la proximité, nous mettons des policiers municipaux dans les quartiers, alors qu’avec les socialistes il faut attendre longtemps avant que les décisions soient prises (…)”.

Réaction, entr’autre, d’Alain Le Dosseur : “Quel culot ! Quelle mémoire courte… N’est-ce pas son copain Sarko qui a supprimé la police de proximité que la gauche avait installée ? (…). Et qu’est-ce qu’il vient nous parler de solidarité, alors que dans une fête publique, où il a invité par cartons (très chèrement imprimés) et par SMS les habitants des quartiers du sud, il stigmatise les électeurs socialistes… Le ségrégationniste, c’est lui ! A ce moment-là, nous ne pouvions pas laisser passer sans rien dire et nous avons manifesté bruyamment notre désaccord. Cela ne se fait pas, d’habitude les maires sont moins agressifs envers la population lors d’une cérémonie de voeux, dont le but est de rassembler (…)”.

Un autre riverain présent n’a pas été tendre également dans sa critique, visiblement excédé par les propos tenus par Jean-Marc Pujol : “La pauvre et charmante adjointe, la belle Isabelle De Noëll-Marchesan, n’a même pas vu venir la bêtise de son maire ! Vivement que la gauche soit à la tête de Perpignan ; 60 ans de droite, ça suffit !”.