Le professeur Henry Got, Jean-Paul Alduy, président de PMCA, Chantal Gombert, présidente du CSE-Territorial, et Dominique Schemla, en charge du Développement durable au sein de PMCA.

La conférence du professeur Henry Got, organisée par le Comité de suivi et d’évaluation (CSE) territorial présidé par Chantal Gombert, sur le thème “Des schistes à gaz aux gaz de schistes entre opportunité et risque”, mardi soir à l’Hôtel de l’Agglomération PMCA (Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération), a connu un véritable succès, devant un parterre de décideurs et de scientifiques

Salle comble : de nombreux Perpignanais, mais également des élus du littoral roussillonnais et des Audois, des maires de PMCA (dont le président, Jean-Paul Alduy) et adjoints en charge de l’Environnement – dont Dominique Schemla, chargé du Développement Durable à PMCA – et bien d’autres encore.

Il est vrai que le sujet traité, d’actualité, est loin d’être banal, tant il soulève nombre de questions formulées lors de son introduction par Chantal Gombert, puis reprises avec un “Questions/ Réponses” bien animé en fin de séance avec le public.

Le professeur Henry Got, réputé pour ses différentes spécialités scientifiques, a été “magistral, applaudi avec force et conviction (…)”.

Explications de la présidente du CSE : “En effet, les gaz de schistes constituent l’un des sujets actuels les plus controversés au plan national. C’est qu’ils matérialisent la confrontation entre les besoins nécessaires au fonctionnement de notre société fondée sur l’énergie d’une part et d’autre part la protection de l’environnement dans un concept de développement durable, à la fois pour le présent et pour le futur (…)”.

Les risques liés à l’exploitation elle-même sont maintenant connus, notamment aux Etats-Unis où elle est la plus développée : occupation des sols, mitage des paysages, séismicité induite, contaminations chimiques par les eaux usées et la question cruciale de l’eau nécessaire à l’extraction par fracturation hydraulique. En revanche, insiste Chantal Gombert, “on minimise souvent l’impact de cette exploitation sur le climat, qui concerne les générations futures, avec les émissions de gaz à effet de serre (méthane) résultantes. Tout le problème réside dans l’appréciation de l’équilibre “bénéfice/ risque”, qui varie pour chacun d’entre nous en fonction de nos critères sociaux-culturels (…)”.

Conférence du professeur Henry Got dans le cadre du CSE de Chantal Gombert, à l’Hôtel de l’Agglo (PMCA).

Chantal Gombert, Jean-Paul Alduy et Dominique Schemla.