En réponse à l’article de Jean-Paul Alduy (UDI), Président de l’Agglomération Perpignan Méditerranée (PMCA), Jean-Jacques Lopez (PS), conseiller général du canton de Rivesaltes et maire de Salses-le-Château, réagit :

“Monsieur Jean-Paul Alduy, président de l’Agglomération Perpignanaise (PMCA), a été touché, sûrement dans son amour propre, quand j’ai parlé d’ « humilité ».

Ma réponse à l’article de l’Agglo n’était pas spécialement destinée à son honorable personne.

Toutefois comme dit l’adage «  qui se sent morveux, se mouche… »

C’est donc pour moi, un plaisir de répondre à cet illustre personnage qui, avec sa famille, ont géré pendant près de cinquante ans, les affaires de notre capitale départementale, pour laisser celle-ci dans un état catastrophique.

 A un questionnaire à la Prévert comme il m’est présenté, il m’appartient de répondre bien sûr, à la Prévert :

–         A la première question de « noyer le poisson », je répondrai que si le poisson est en train de mourir c’est parce que l’Agglo a pollué l’eau.

–         En ce qui concerne l’accumulation des dettes depuis 2010, il est important de savoir que le bilan 2011 de la pépinière à un solde excédentaire… (hé oui)

–         En ce qui concerne les subventions, celle de l’Agglo en 2011 a été versé en 2012 avec 25% de diminution par rapport à l’année précédente. Malgré ce « sale coup », les salariés ont toutefois été payés en temps voulu. D’ailleurs la subvention 2013 de l’Agglo n’est pas encore entrée à ce jour dans les caisses de la pépinière…

–         En ce qui concerne l’embauche d’agent supplémentaire, elle correspond à une montée en puissance des travaux de la pépinière, reconnue d’ailleurs par le réseau régional des pépinières Synersud.

–         En ce qui concerne la situation de la pépinière et après ma démission annoncée fin 2012 et effective en avril 2013, à ce jour et sans aucun licenciement, la pépinière continue d’exister et d’accompagner moultes entreprises in situ et dans tout le département.

–         En ce qui concerne la gestion, le président de l’Association n’a pas à endosser la responsabilité des informations non transmises par les délégués de l’Agglo, à leur propre structure.

–         En ce qui concerne les flux financiers, en 2011 l’Agglo a versé 40 000 € et a encaissé 42 597,04 € de loyers, en 2012 l’Agglo a versé 38 000 € et a encaissé 40 341,05 € de loyers.

–         Et enfin je finirais par vous dire que l’appellation de « coquille vide » donnée à la pépinière par un de vos disciples, est une insulte au personnel de PSE et aussi aux entreprises comme SOLIA, COLDWAY, EXTREM’VISION, PURE ENVIRONNEMENT, ENGEO, SOLAIRE France et bien d’autres,  fleurons de notre département, issues toutes de la pépinière et dont vous semblez ignorer jusqu’à leur existence.

J’espère, que ces simples réponses à vos questions, vérifiables et vérifiées par un expert-comptable indépendant et un commissaire aux comptes professionnel et également indépendant, vous permettront d’éclairer la lanterne de PSE qui semble ne jamais s’être allumée, pour l’Agglo, sur cette association.

Si ce débat médiatique n’a pas apporté grand-chose pour améliorer le développement économique de ce secteur du Rivesaltais, il a permis à nos concitoyens de se poser des questions sur la présence de l’Agglo sur le Rivesaltais.

A savoir entre autre…

Que fait l‘Agglo des taxes (ex TP) que lui versent les entreprises du Rivesaltais de l’Espace Entreprise Méditerranée ? Il est vrai que seul le Conseil Général, avec l’aide de la Région, réinvestit dans ce secteur…

Pourquoi, à service égal, la taxe sur les ordures ménagères est deux à trois fois plus élevée que sur d’autres secteurs de l’Agglo ?

Des questions parmi tant d’autres, que se posent les Rivesaltais sur l’Agglo et qui risquent de faire débat dans les prochains jours.

 Mais si cela est « noyer le poisson » n’en parlons plus…”.