Le communiqué publié ce matin dans la presse locale et signé des conseillers généraux UMP/ Divers droite – Jean Rigual (canton Perpignan IV), Mauricette Fabre (Côte Radieuse), Richard Puly-Belli (Perpignan I), Jean Sol (Perpignan VII), Jean-Claude Torrens (Canet-en-Roussillon) et Véronique Vial-Auriol (Perpignan VI) – serait-il un faux ? Jean-Claude Torrens l’affirme. Et il ne décolère pas contre “cette initiative à laquelle non seulement je n’adhère pas, mais pas du tout !, mais pour laquelle, et j’ai des courriels qui peuvent en attester, j’avais demandé à ne pas être associé”.

Dans ce communiqué, les six conseillers généraux dont il est ici question “réclament la démission de Christian Bourquin de ces mandats électifs – président de la Région Languedoc-Roussillon et sénateur des P-O – suite à sa condamnation jeudi dernier à deux mois de prison avec sursis dans le dossier Synthèse (condamnation dont il a aussitôt fait appel) ; non pas comme une double peine, mais au nom d’une démocratie plus saine (…)”.

Jean-Claude Torrens est particulièrement remonté contre le procédé de ses collègues UMP du Conseil général des Pyrénées-Orientales : “Je ne comprends pas leur démarche. Celle-ci serait compréhensible, à la limite, si elle venait de conseillers régionaux UMP qui siègent à Montpellier où Christian Bourquin dirige la Région, ou de parlementaires UMP… En ce qui me concerne, je me désolidarise de ce communiqué. Je veux bien assumer ce que je dis, ce que je fais, ce que j’écris, mais en l’occurrence je n’ai pas voulu de ce communiqué. Je ne suis pas d’accord pour qu’on utilise mon nom et le canton que je représente à des fins politiciennes. Je n’ai rien contre le Conseil général, je n’ai rien contre le Conseil régional non plus. Personnellement, je préfère que la Région soit dirigée par un Catalan, je pense que c’est même une chance !”.